Est-ce l’ombre d’une candidature Zemmour en 2022 ou le sondage mettant Marine Le Pen à 48% qui provoque ce rapprochement entre ces deux ténors de la droite nationale ? En tous cas, c’est plutôt une bonne nouvelle pour l’union des droites :
“(…) Les sondages y aident. Celui de Harris Interactive, qui place Marine Le Pen au coude-à-coude avec Emmanuel Macron (48 % contre 52 % pour le chef de l’Etat) au second tour de la présidentielle, « ravit » Robert Ménard. « Je ne donnais pas cher de sa peau. Mais je dois admettre qu’elle rejoue les premiers rôles, elle fait preuve d’une certaine résilience », admet l’élu qui continue toutefois à penser que la présidente du RN « aura le plus grand mal à réunir une majorité de Français ». « Il faut qu’elle accepte d’avoir des alliés qui ne lui soient pas inféodés », ajoute le même (…)
Et si les rapprochements commençaient aux régionales ? Là encore, les regards se tournent vers les sondages. Mi-janvier une enquête de l’Ifop pour Sud Radio donnait à une hypothétique liste de Robert Ménard et de son amie Brigitte Barèges, maire LR de Montauban, 14 % en Occitanie. Soit deux points à peine derrière une liste RN conduite par l’eurodéputé Jean-Paul Garraud (la présidente PS de la région Carole Delga mène la course en tête à 25 %).
« J’ai été sidéré par ce sondage alors que nous n’avons même pas lancé une liste », se sent pousser des ailes Robert Ménard qui a depuis déjeuné une fois avec Jean-Paul Garraud, un ex-UMP qui a les faveurs de Marine Le Pen pour mener la liste RN. « Avec Jean-Paul, on pense la même chose donc on pourrait faire un bout de chemin ensemble », glisse le maire de Béziers qui assure que d’autres élus, venus de LR ou de l’UDI, pourraient s’y associer.
« On prône tous le rassemblement. Donc commençons par donner l’exemple », réagit Jean-Paul Garraud qui reconnaît qu’il n’a « pas intérêt ni envie de faire liste à part ». Mais le chemin est encore escarpé avant d’aboutir à un accord. « Je ne souhaite pas forcément diriger la liste mais c’est un peu con, je suis plus connu que Jean-Paul (NDLR : Garraud) et Brigitte (NDLR : Barèges) », observe Robert Ménard.
« Le dialogue est amorcé, chacun a intérêt à l’apaisement. Mais Robert Ménard est une personnalité dans tous les sens du terme », réagit-on avec prudence à la direction du RN. Mercredi dernier, Marine Le Pen a échangé avec son épouse, la députée Emmanuelle Ménard, à l’Assemblée nationale. « Un certain nombre de malentendus méritaient d’être dissipés », glisse la parlementaire dont les relations avec la présidente du RN sont notoirement fraîches. Une « discussion courtoise et productive » de près d’une heure au cours de laquelle toutes les échéances électorales à venir ont été évoquées (…)”
L’hypothèse d’une candidature de Brigitte Barèges, maire de Montauban depuis 20 ans, vient de s’envoler avec la lourde condamnation qu’elle vient de subir et qu’elle dénonce comme un “assassinat politique“. Quoi qu’on pense de cette condamnation qui semble très sévère pour avoir fait écrire quelques articles dans un journal local, il n’en demeure pas moins qu’un ticket Robert Ménard-Jean-Paul Garraud aurait du panache et serait sans doute en capacité de ravir la région à la gauche sectaire qui la dirige…
Gilles Tournier
Si l’on voit clair, entre les invertébrés de LR et la possibilité d’un rassemblement vraiment national, en tous points opposé à l’infâme Macron et ses soutiens gauchistes, il n’y a qu’un choix possible, Marine Le Pen.
Le plus mauvais choix de droite assumée sera toujours moins mauvais pour la France que le meilleur choix de droite en peau de lapin ralliée à la gauche (Fillon le soir du premier tour des élections de 2017…)
sivolc
J’approuve vote conclusion Gilles Tournier.
DUPORT
LR n’a jamais été de droite !
sivolc
J’approuve votre affirmation DUPORT. Ils n’appartiennent pas à la “droite assumée” dont parle Gilles Tournier.
Olivier Monteil
C’est une évidence mais vous faites très bien de la rappeler, car trop l’oublient ou feignent de ne pas la voir.
F. JACQUEL
Je pense que Madame Barèges a été lourdement condamnée pour une raison simple, mais plus perverse : lors du “grand débat” (grand monologue) de JUPITER qui a prétendu répondre aux Gilets jaunes, Mme Barèges a osé courageusement interpeller JUPITER sur les maux liés à une immigration totalement non seulement incontrôlée, mais encouragée.
Elle avait été huée par ses confrères, sages petits caniches du régime, et son intervention avait été étouffée par les médias de la bien-pensance.
DUPORT
Madame Barèges lourdement condamnée pour de vulgaires articles dans une feuille de chou locale c’est totalement inadmissible.
Manifestement les faits reprochés sont ridicules et la condamnation totalement disproportionnée.
Le choix des électeurs est bafoué au profit des socialistes…
Justice de mafieux !
sivolc
Très intéressante votre stratégie pienol. Elle paraît efficace.
Meltoisan
“pienol”, je suis d’accord avec vous sur le principe mais il y a encore beaucoup de travail à faire en amont. En effet, le risque serait de voir arriver Mélenchon ou un écolo-islamo-gauchiste en deuxième position derrière Macron (ou même devant) au premier tour. Auquel cas, les législatives confirmant le désastre, la France et les Français seraient dans une misère incommensurable.