Le gouvernement australien finance désormais la recherche sur les cellules souches adultes. L’Eglise a salué cette option pour une science "qui respecte une matrice éthique". Le gouvernement fédéral australien a décidé de financer la recherche scientifique sur l’utilisation et la possibilité curative des cellules souches adultes, à hauteur de 22 millions de dollars.
Cette solution est moralement bonne, contrairement à la recherche sur les cellules souches embryonnaires, qui implique la destruction des embryons.
La recherche a montré que ces cellules peuvent se transformer en de nombreux types d’autres cellules, comme celles du tissu cardiaque, musculaire, des organes internes comme les reins, ou aussi du sang. Elles peuvent donc être utilisées pour soigner des maladies de différents types, dont la maladie de Parkinson, des troubles moteurs ou des maladies cérébrales. Mgr Eugène Hurley, évêque de Port Pirie et responsable de la Commission pour la Famille et pour la Vie, au sein de la conférence épiscopale australienne, a déclaré :
"Nous ne pouvons que nous féliciter, avec le gouvernement fédéral, pour ce choix, qui reconnaît et encourage une recherche scientifique respectueuse de l’éthique de la vie".
Charles Tinotti
Un petit livre de 56 pages petit format à 7,50 euros paru en mars dernier de Giorgio Maria Carbone professeur de bioéthique à Bologne à la Faculté de Théologie d’Emilie-Romagne, vient d’être traduit aux éditions Salvator sur “l’enjeu des cellules souches”.
Confondant de clarté, très précis scientifiquement, il fait le point sur ce qu’il faut savoir face à ce qui est perçu par l’imaginaire collectif comme la panacée à toute forme de mal actuellement incurable, tant du côté thérapeutique que scientifique que moral. Très facile à lire. Et documenté