Guillaume de Thieulloy offre un bon résumé de l’affaire dans Les 4 Vérités :
“[L]e Brésil du président «Lula» débat actuellement de la possibilité de changer la loi sur l’avortement, après un premier échec du président trotskiste sur ce sujet (plus de 80 % des Brésiliens étant hostiles à toute modification de la loi interdisant l’avortement). […] Du point de vue de la communication, le drame de cette petite fille tombait donc à pic. Quelques médecins et associations favorables à l’avortement ont ainsi, à leur tour, pris en charge la mère de la fillette. L’isolant complètement de son entourage pendant plusieurs jours, interdisant au curé de la voir, ils l’ont convaincue qu’elle assumerait la responsabilité de la mort de sa petite fille si elle n’optait pas pour l’avortement. La malheureuse a finalement signé des papiers demandant l’avortement (plus exactement, a posé ses empreintes digitales sur des documents qu’elle ne pouvait lire, étant analphabète). On notera en passant que les grands défenseurs de la liberté n’exercent pas moins de pressions psychologiques que «l’obscurantisme clérical»…
Une fois ces documents «signés», les pouvoirs publics ont très vite donné l’autorisation d’avorter. C’est alors qu’entre en scène Mgr Sobrinho. Celui-ci réunit quelques experts pour voir s’il n’y a pas lieu de casser la décision du point de vue du droit brésilien, en arguant en particulier des pressions exercées sur la mère. Communiquant sur les conclusions de ces experts, il rappelle également la gravité de l’avortement et déclare aux journalistes, la veille de l’avortement, que les acteurs d’un tel acte sont excommuniés automatiquement. À ce stade, il s’agit d’un rappel du droit pour signaler l’importance que l’Église catholique attache à toute vie humaine; il ne s’agit pas de «fulminer une excommunication» contre qui que ce soit. Or, ce stade sera la dernière prise de parole de Mgr Sobrinho sur le sujet.
Mais, cela suffisait amplement au lobby «progressiste». La phrase de l’évêque est devenue dans les médias: «L’évêque excommunie brutalement la mère d’une fillette». Parfois, on a même lu que la fillette avait été elle aussi excommuniée. Rappelons que la fillette ne pouvait être excommuniée, puisqu’elle n’avait pas l’âge d’être responsable de ses actes. Sa mère ne l’a pas été davantage, puisque le droit canonique ne considère pas qu’une décision prise sous pression soit une décision responsable (et donc éventuellement condamnable). Seuls les médecins le sont selon toute vraisemblance (encore que cela n’ait été spécifié par personne, à ma connaissance). Mais, au moins l’un d’entre eux s’en fiche bien, puisqu’il a déclaré n’en être ni à son premier avortement, ni à sa première excommunication.
Si l’on regarde les textes eux-mêmes, la chronologie des événements, on ne peut qu’être frappé de l’extraordinaire mauvaise foi de la classe politicomédiatique (et pas seulement au Brésil) et de la fascinante capacité de propagande de la «grosse presse». Un cas d’école !”
MJ
Denis Merlin
Vous y croyez vous à la petite fille de neuf ans enceinte de jumeaux ? Moi non. Je ne crois pas qu’une petite fille de neuf ans puisse être enceinte.
L’âge de neuf ans correspond à l’âge auquel Aïcha a eu des relations sexuelle à la demand de Mahomet. Quelle coincidence !
Il s’agit d’une famille où la mère ne sait même pas écrire son nom.
Sait-on véritablement la date de naissance de la petite fille ?
le Roi Sebastien
C’est peut-être sur ce sujet précis que Lula va connaître sa première grande défaite idéologique.Il méconnaît les fondements de la culture brésilienne, avant tout catholique.Or c’est aussi le catholicisme qui avait évité au Portugal de sombrer dans un régime communiste dans les années 85 (à l’époque du général Eanes)
Quant aux autres religions (protestantisme, afro-brésilienne etc ..) elles sont aussi opposées à l’avortement que le Catholicisme.
LULA va donc se retrouver seul avec sa petite poignée de troskystes historiques (Madame Martha Supplicy,sexologue,ancien Maire de Sao Paulo, et qui a perdu son siège)et la future candidate au remplacement de Lula: Madame Dilma Roussef
Exupéry
Les remarques de Denis Merlin semblent très pertinentes.
Au point de haine du Catholicisme auquel nous sommes arrivés, toutes les désinformations et manipulations du camp adverse deviennent possibles. Ils peuvent très bien avoir enlevé deux ou trois ans pour rendre “l’odieuse attitude de l’Eglise” plus propre à marquer les esprits. L’Agit-Prop. ne vise que l’efficacité.