Michèle Reboul enseigna la philosophie avant de devenir journaliste, notamment au Figaro. Sociétaire des Écrivains catholiques, elle a fait paraître un livre d’entretiens avec Jean Guitton, Le temps d’une vie (Retz-Centurion), et L’Invisible Infini (F.X. de Guibert). Elle vient de publier un ouvrage autobiographique, Une Âme en quête de la Vérité, dans lequel elle retrace notamment sa conversion.
Fille d’un officier de marine héros de la Résistance entré dans les Forces navales françaises libres (elle eut aussi un oncle à Vichy et un autre résistant de l’intérieur), Michèle Reboul retrace son parcours, ses amitiés, la perte de sa foi, son retour au christianisme, sa vie spirituelle et sa défense de la messe traditionnelle. Elle perdit en effet la foi en voyant en Égypte, en 1952, les têtes décapitées des religieuses de son école. Habitée par l’amour de la Vérité, elle entreprend sa quête à travers les philosophies qu’elle enseigne et dans les religions, étudiant le soufisme auprès d’Henry Corbin et le bouddhisme à travers la Soka Gakaï ou la Méditation Transcendantale.
Elle eut pour élève Christophe Lebreton, qui devint moine trappiste et martyr de Tibhirine, elle rencontra les pères Maurice Zundel, Michel-Louis Guérard des Lauriers, Jean Carmignac. Elle évoque sa rencontre décevante avec Marthe Robin. Collaboratrice de Jean Guitton, elle s’opposa à lui sur la crise de l’Eglise. Michèle Reboul retrouva la foi catholique à la fin des années 70 et fut choqué par l’état de délabrement de l’Eglise, n’ayant pas suivi les réformes conciliaires. Elle rencontra plusieurs fois Mgr Lefebvre et livre un témoignage tout à fait intéressant. Elle évoque aussi ses multiples rencontres comme journaliste, avec le cardinal Siri, Louis Pauwels, Jean Madiran, le prince de Galles…