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Culture de mort : Idéologie du genre

Recommandations envisagées par la HAS : Ne reproduisons pas les errements passés de nos voisins européens

Recommandations envisagées par la HAS : Ne reproduisons pas les errements passés de nos voisins européens

Communiqué du Syndicat de la famille :

Le projet de pré-rapport remis à la Haute Autorité de Santé (HAS) par des experts suscite une vive et légitime vague d’inquiétude parmi les professionnels de santé et au sein des familles. Faciliter, encourager et rembourser le changement de sexe des jeunes est une perspective inacceptable et contraire à leur intérêt supérieur. Le Syndicat de la Famille dénonce fermement les recommandations envisagées et s’interroge sur la qualité des « experts » et leur militantisme transactiviste. Il appelle François Bayrou et son futur gouvernement à ne pas reproduire les errements de ceux de nos voisins européens qui ont mis des années avant d’admettre les dommages irréversibles subis par de nombreux jeunes.

Si les adolescents peuvent évidemment s’interroger sur leur personnalité, leur caractère et leurs impressions, le militantisme qui consiste à leur faire croire que l’identité sexuelle n’est qu’une construction sociale et culturelle doit être dénoncé. Ces mouvements radicaux cherchent à effacer la réalité qui fonde l’humanité et la richesse que constitue la différence et la complémentarité de l’homme et de la femme. C’est pourtant cette réalité incarnée qui est l’origine de toute vie humaine. « L’homme et la femme sont dans le viseur des experts mandatés par la Haute Autorité de Santé » déplore Ludovine de La Rochère, Présidente du Syndicat de la Famille.

Les adolescents doivent bénéficier d’un accompagnement pour assurer leur croissance psychologique et émotionnelle. Ce sont les parents qui sont responsables de ce soutien précieux qu’ils apportent le plus souvent avec amour, délicatesse et affection. Dans certains cas, il peut être nécessaire d’apporter une aide ou un conseil professionnel aux parents, mais certainement pas militant. Compte-tenu des effets puissants, dont certains irréversibles, des traitements – hormonaux et chirurgicaux –, il est inacceptable de mettre en risque l’avenir des jeunes, d’autant que nul n’est en mesure de dire si leur éventuel ressenti dysphorique perdurera.

Des pays européens, comme la Suède ou le Royaume-Uni, ont révisé leur politique de santé publique sur la dysphorie de genre et la transition. Après avoir encouragé le passage à l’acte, ils reviennent à des législations très strictes pour protéger les jeunes. Les recommandations envisagées à ce jour vont à l’encontre de l’intérêt des enfants et de leurs familles. Envisager de remettre en question, voire de retirer leur autorité parentale aux parents lorsqu’ils ne sont pas favorables à la transition de leur enfant, souligne la dangerosité de ces recommandations et traduit le militantisme de ses auteurs.

Apporter une réponse adaptée

Qu’ils soient ou non mineurs, les jeunes qui expriment une interrogation ou un malaise lié à leur identité sexuelle ont avant tout besoin de l’écoute de leurs parents et de professionnels de santé. Ces derniers savent décrypter ce qui se cache derrière la souffrance et ils sont capables d’y apporter les meilleures réponses. La demande de transition est souvent un appel à l’aide, et y accéder n’est pas la solution miracle comme les « experts » de la HAS le croient ou veulent le faire croire.

La plus élémentaire prudence supposerait au contraire que la HAS fasse savoir que la puberté ne se fera plus jamais complètement au-delà d’un certain temps de prises de bloqueurs et qu’elle fasse connaître les effets – de court, moyen et long terme – des traitements «  de réassignation » sur la santé physique et mentale : les études se sont multipliées ces dernières années et le doute n’est plus permis sur leur nocivité.

« Derrière la transidentité, il y a une idéologie qui vise à effacer la différence homme femme et la richesse de la maternité et de la paternité. Nous devons la dénoncer et la combattre pour protéger les jeunes et accompagner les professionnels de santé, de l’éducation et les familles pour apporter une écoute bienveillante et réconfortante. Sans nier la souffrance, il faut éviter toute réponse irréversible et inefficace » souligne Ludovine de La Rochère, Présidente du Syndicat de La Famille.

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