Bernard Antony répond aux errements de Pierre Moscovici :
"Je lis avec intérêt les bons textes sur ce sujet qui fait débat actuellement mais aussi avec consternation les élucubrations émises par des négationnistes de la réalité de notre identité de civilisation.
Le fait chrétien européen, plus que millénaire, malgré toutes les destructions des guerres de religion et des révolutions se manifeste partout du Cap nord à Gibraltar, de l’Atlantique à la Mer Noire dans les pierres de la multitude des églises, humbles chapelles, cathédrales splendides et monastères depuis « l’Europe de Saint Benoît ».
Les racines chrétiennes de l’Europe comportent naturellement l’héritage greco-latin en grande partie préservé et transmis par les monastères d’Orient et d’Occident. Elles incluent évidemment la continuité judéo-chrétienne, le christianisme étant la religion du Messie prophétisé dans l’Ancien Testament, et venu apporter son Évangile à toute l’humanité. Avec les Juifs, fidèles à la Torah, les chrétiens partagent fondamentalement la morale universelle du Décalogue livré par Dieu à Moïse. La reconnaissance de la réalité objective des racines chrétiennes de l’Europe n’exclut donc pas du tout celle du fait religieux et donc culturel juif. Le ministre Pierre Moscovici, qui a été plus marqué par son idéologie de jeunesse communiste révolutionnaire que par son identité juive, s’emberlificote là-dedans.
Cela dit, je crois que ce serait une erreur de n’agir principalement que pour la reconnaissance de ces racines. Somme toute, cela risquerait de se limiter à un combat d’objectivation de l’histoire plutôt que d’agir pour la bien plus nécessaire défense et actualisation des valeurs chrétiennes du Décalogue et de l’esprit évangélique dont il faut sans cesse témoigner.
Cela passe notamment aujourd’hui par la solidarité avec les chrétiens persécutés d’Afrique et d’Asie par le communisme, l’indouisme et surtout avec différents degrés dans l’hostilité, la persécution ou la barbarie par la théocratie totalitaire islamique dans l’application de la charia, avec trop souvent les entreprises de conquête et de terreur jihâdiste. L’Europe s’est en effet construite sur ses valeurs de civilisation mais aussi dans sa résistance séculaire aux déferlements des conquêtes islamiques, arabes ou ottomanes, arrêtées au fil des siècles, à Poitiers, à Las Navas de Tolosa, à Lépante, à Vienne."
jejomau
Ne pas reconnaître les racines chrétiennes de l’Europe , c’est NIER LA SHOAH.
… Qui fut un acte éminemment satanique porté envers le peuple qui enfanta Jésus-Christ, Vrai Dieu et vrai et vrai homme, et qui fut adoré pendant deux millénaires sur le continent Européen.
C’est ce qu’avait pressenti Pie XII s’exclamant :”nous sommes tous des sémites” quand Hitler arriva au pouvoir porté par la secte Maçonnique de Thulé dont Rudolf Hess, toujours situé aux côtés de son “fuhrer” sur les photos, était l’émanation.
Curieux qu’un Moscovici nie cette réalité-là…
A.F
Ce qui me gêne dans cette notion de “racines”, c’est que ça donne l’impression désagréable que le Christianisme appartient au passé.
Le Christianisme est encore vivant. Il ne se limite pas à des “racines”.
Robert
Il n’y a pas de continuité judéo-chrétienne. Les juifs non convertis haïssent Jésus donc les chrétiens.
Soazig NEDELEC
La plupart des Juifs instruits, reconnaissent Jésus historiquement comme un grand Rabbin..
Nos racines sont bien Judéo-chrétiennes, pour vivre le christianisme aujourd’hui nous avons besoins de nos racines..!
Coupez les racines d’un arbre il va mourir…