Lu ici :
"Lors de ses 29 eme Rencontre des musulmans de France qui aura lieu au parc d'exposition du Bourget du 6 au 9 avril, l'Union des Organisaitons Islamiques de France va remettre le prix "Cheikh Faysal Mawlaoui", aux associations qui "œuvrent sur le territoire français, au service de la communauté musulmane de France". Faysal Mawlaoui, mort en mai dernier, fut un des fondateurs de l'UOIF ainsi que de son école d'imâms dans la Nièvre, qui fut inaugurée par son ami Yussef Al-Qaradawi en 1992. Ce dernier vient d'être interdit de territoire par Sarkozy pour appels à la haine. Il fut le vice-président du Conseil européen de la fatwa et de la recherche présidée par Qaradawi. A sa mort, le Hamas lui rendit un hommage appuyé. Il obtint le prix de l'organisation séoudienne WAMY, connue pour avoir financée Al-Qaida…
Mais le cheikh est surtout connu pour avoir été jusqu'à sa mort le secrétaire général des Frères Musulmans libanais, la Jamma islamiya, qui est actuellement au centre d'une polémique. En cause? Le refus de désarmer ses milices, "les brigades Al-Fajr". Le coordinateur du mouvement dit du "14 mars" (coalition de mouvements sunnites et chrétiens formant l'opposition à la majorité Hezbollah-Aouniste au pouvoir, née en mars 2005), Fares Soueid, a dénoncé le 13 mars dernier l'existence de ce bras armé illégal, seule l'armée libanaise ayant le droit de défendre le Liban et donc de porter des armes (Lire l'article de YaLiban). […]"
A la requête du Bloc Identaire, Me Frédéric Pichon a déposé un référé pour interdire le congrès de l'UOIF, qui doit se tenir du 6 au 9 avril au Bourget :
"Se rattachant aux frères musulmans, c’est « ontologiquement » que l’action de l'UOIF appelle à transgresser les lois de la république. Déjà dans un article publié dans Libération du 16 juillet 2004, Monsieur Zair KADACHOUCHE, membre du Haut Conseil à l’intégration et président de l’association intégration France considérait à propos de l’UOIF que cette organisation incitait les musulmanes à ne pas respecter la loi sur le voile : «de se présenter dans les établissements dans les tenues qu'elles auront choisi de porter», en précisant «nous sommes prêts à leur fournir, ainsi qu'à leur entourage, un soutien moral, une aide au dialogue, une information sur la bonne connaissance de leurs droits, des conseils avisés d'acteurs de terrain, une assistance juridique et (…) si l'acharnement illégal devait aboutir à l'exclusion de certaines d'entre elles du système public d'éducation, nous serions également à leurs côtés pour tout mettre en oeuvre de manière à leur fournir un soutien scolaire qui leur permette de poursuivre leurs études en attendant qu'elles soient pleinement rétablies dans leurs droits» (lettre publique du 29 juin 2004). […]
Mais bien plus, en dépit de déclarations prudentes condamnant officiellement la violence et le terrorisme, les liens organiques de l’UOIF démontrent le contraire :
L'Union des organisations islamiques d'Europe (UOIE), structure mère de l'Union des organisations islamiques de France (UOIF), n'a jamais caché son soutien au mouvement terroriste palestinien Hamas. L'UOIF, peu après la mort du chef du Hamas, le cheikh Yassine, avait fait applaudir lors de son congrès la mémoire du chef de l'organisation tué le 22 mars 2004 par les forces israéliennes. Ahmed Yassine qui a dirigé le Hamas jusqu'à sa mort, fut l'instigateur des attentats suicides à l'encontre des civils israëliens,. Chakib Ben Makhlouf, président de l'UOIE, s'est rendu en Palestine en décembre 2011 afin de rencontrer les acteurs politiques du territoire, dont le Hamas.
[…] Sur le site de l’UOIF, on peut lire des prêches et des recommandations d’ouvrages du mentor spirituel des frères musulmans Youssef Al-Qaradhawi cité par le Président de la république lui-même dans le cadre de sa mise en garde contre les risques d’appel à la haine lors du congrès prévu ce week end. Ce dernier considère que l'Europe est une terre à conquérir au nom de l'Islam par les prêches et le prosélytisme. Al-Qaradhawi, qui dirige le conseil européen de la fatwa (dont fait partie l’UOIF) au côté de théologiens fondamentalistes encourage le djihad contre les Juifs et les Américains ( « Il n'y a pas de dialogue entre nous et les Juifs, hormis par le sabre et le fusil ») autorise les violences conjugales, justifie la polygamie, les attentats kamikazes et la mise à mort des homosexuels. Youssef Al-Qardaoui, dans un passage sur le droit du divorce explique dans son livre comment l'homme doit réagir lorsque son épouse se rebelle contre son autorité au sein du cercle familial :
« après avoir tenté de rectifier de son mieux l'attitude de son épouse à l'aide de mots choisis, en usant de persuasion subtile et en raisonnant. […]. Si cette approche échoue, il lui est permis de la battre légèrement, avec ses mains, en prenant soin d'éviter le visage ou d'autres parties sensibles. (…). En fait, cette "correction" (souligné dans le texte original) doit se conformer à celle dont a usé le prophète de l'islam Mahomet lorsqu'un jour, en colère contre un serviteur, il lui dit, : "si ce n'était de crainte du Jour de la Résurrection (jugement dernier), je t'aurai battu avec ce miswak (écorce tendre d'arbuste servant à se nettoyer les dents) (rapporté par Ibn Sa'd dans son Tabaqat) »
Concernant la possibilité de changer de religion, principe reconnu par la CEDH, le cheikh Al Qardaoui, se référant au coran considère que : « Oui, j’allais leur proposer l’Islam et, s’ils refusaient, j’allais les mettre en prison. » (…) Le sens de cette tradition est que `Umar a pensé que la peine de mort n’était pas applicable à l’apostat en toute situation. Elle peut être annulée ou reportée si une nécessité impose son annulation ou son report. Dans ce cas précis, la nécessité consiste en l’état de guerre, en la proximité géographique entre ces apostats et les idolâtres et en la crainte que ces apostats ne soient tentés de passer à l’ennemi. `Umar a probablement fait l’analogie avec ce qu’avait dit le Prophète — paix et bénédiction sur lui : « Ne coupez pas les mains pendant les batailles. », et cela de crainte que le voleur, furieux, ne rejoigne l’ennemi. ».
[…] C'est encore al-Qaradawi qui a lancé une « fatwa » sur la chaine Al-Jazeera contre le philosophe Robert Redeker qui vit depuis, en France!, dans la clandestinité, protégé par les services spécialisés français."
PG
Comment une association qui n’est même pas un parti peut se pourvir en justice sur ce sujet : il est à craindre malheureusement que ce soit déclaré irrecevable.
Renaud
Si c’est du Bloc Identitaire dont vous parlez, c’est un parti politique depuis la Convention D’Orange en 2009…
Denis Merlin
Merci au Bloc identitaire et à Me Pichon.
Jean
@ PG : et si vous arrêtiez de vouloir rabaisser continuellement le Bloc Identitaire, alors que ces derniers font du très bon boulot ?
Je vous en remercie par avance. Cordialement
PG
@ Jean
Je posais une question d’ordre juridique, sur le statut du BI et sur la recevabilité de sa plainte ou demande : cessez de voir du mal partout.
Mais puisque vous vous portez garant du BI, votre agacement me permet de vous rappeler sur ce site catholique que sur son propre site le BI ne dit rien sur l’avortement, et la culture de mort : peut-être la mise à l’écart d’un des fondateurs du GRECE, la nlle droite néo païenne, permettra t elle une évolution.