C'est le leitmotiv des médias, suite aux élections d'hier :
"Les électeurs suisses ont donné un coup d'arrêt dimanche aux ambitions de l'Union démocratique du Centre (UDC, droite populiste), principal parti de la Confédération helvétique, lors du premier tour des élections fédérales. A l'issue des premières projections, l'UDC a perdu sept sièges, obtenant 26,8% des voix contre 28,9% en 2007."
Ce qui fait que l'UDC reste, tout de même, le premier parti de Suisse. Mais ce que nos médias omettent de préciser, c'est que cette perte n'est que la conséquence de la scission de l'UDC et de la création du PBD. Or, UDC + PBD = 32,2% (+3,3). Autrement dit, les thèmes de campagne sur lesquels ces partis ont milité font toujours recette. Le PBD est crédité de 9 sièges, qui compensent largement les 7 sièges perdus par l'UDC. Plus de résultats ici.
Bernars S
Le néologisme (absent du dictionnaire de l’Académie) “populisme” a été inventé pour mépriser notre courant de pensée. S’il est utilisé par le site TF1, il ne se trouve pas dans l’article suisse auquel vous renvoyez.
Je suggère donc de ne pas l’employer nous-mêmes. Exemple : recul de la droite en Suisse? (ou de la droite conservatrice, ou nationale…)
C.B.
Je suis surprise qu’il n’y ait pas, dans les articles en lien, de visuels sur les répartitions, alors qu’habituellement on a droit à des camemberts ou des hémicyles colorés: crainte que l’infographie soit plus parlante que les bla-bla des journaleux?
Cosaque
Comme quoi les merdias mentent comme ils respirent.
PG
Cette division et scission au sein de l’UDC a affaibli la traduction en résultats électoraux du progrès de ses idées dans l’opinion. Et ceci par une manoeuvre de division menés par les partis traditionnels qui avaient fait élire au conseil fédéral (gouvernement de la Suisse) un autre candidat, Eveline Widmer-Schlumpf, que celui que l’UDC avait proposé, le fondateur de l’UDC lui-même. D’où l’exclusion de cette dame et la scission.
A méditer à l’heure où l’Elysée et ses conseillers tentent de préparer des candidatures ”droitières” ou ”conservatrices” pour diviser au premier tour l’électorat FN et empêcher accessoirement la candidature de C. BOUTIN, avec particulièrement une tentative à partir de certains milieux catholiques ”conservateurs”.