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L'Eglise : L'Eglise en France

Redécouverte d’une Pieta cachée peut-être depuis la Révolution

Redécouverte d’une Pieta cachée peut-être depuis la Révolution

Etonnant :

Au début du mois d’octobre, Pierre Houcke, un membre actif de la paroisse de Chepoix [Oise], constate l’affaissement de l’autel de l’église. « Avec des amis, nous avons enlevé les statues de l’autel afin de réduire le poids, puis nous avons découvert un tas de gravats en ouvrant une planche », explique-t-il.

Les semaines passent et, un jour, à son réveil, le croyant entend une voix. « C’est maintenant », lui dit-elle. « J’ai su que je devais me rendre à l’église », se souvient Pierre Houcke. Équipé de pelles, il creuse sous l’autel jusqu’à tomber sur un morceau de pierre. Il reconnaît alors le visage de la Vierge Marie. Malgré le poids, lui et un ami réussissent à sortir la statue de l’autel.

Sous le plâtre, les deux hommes découvrent une Pietà, une statue de la Vierge Marie portant sur ses genoux le corps crucifié de Jésus. De chaque côté se tiennent deux autres personnages, Marie-Madeleine et Saint-Jean. Sans sa tête, « le saint est reconnaissable puisqu’il était au pied de la croix selon la Bible », indique le paroissien. Plusieurs couleurs sont encore apparentes, comme le bleu du voile de la Vierge.

Pierre Houcke prévient aussitôt le maire de la commune, Jacques Taveau (SE). Ce dernier demande à ceux dans la confidence de ne pas ébruiter l’affaire. « La Pietà n’était pas en sécurité, je ne voulais pas tenter le diable en attirant les voleurs car les églises sont régulièrement pillées », raconte-t-il.

L’édile contacte alors le musée archéologique de l’Oise afin que les conservateurs l’étudient et l’enregistrent dans les dossiers du patrimoine. « Une fois la statue examinée, et l’église sécurisée, elle reviendra à Chepoix », assure Jacques Taveau.

Une histoire folle. D’autant que, dans les registres de l’église, aucune trace de l’objet. Selon Jacques Taveau, il serait là depuis plus de 200 ans et aurait été caché à la veille de la Révolution.

[…]

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1 commentaire

  1. Nous devons faire ce qu’on fait ces anonymes de la révolution; cacher des œuvres chrétiennes pour plus tard et pour d’autres. Les temps qui viennent sentent mauvais.

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