La population immigrée aux États-Unis a baissé pour la première fois depuis cinquante ans, selon des données issues du dernier recensement fédéral, analysées par le Pew Research Center. Le nombre de personnes nées à l’étranger a diminué de 1,4 million entre janvier et juin 2025, soit depuis le retour au pouvoir de Donald Trump. En juin, 51,9 millions d’immigrants vivaient aux États-Unis (15,4% de la population totale). Il s’agit du “premier déclin depuis les années 1960”, selon le Pew Research Center.
Les États-Unis ont été confrontés à une importante vague de migrations depuis 2020. 11 millions de personnes sont arrivées dans le pays en cinq ans, dont 3 millions pour la seule année 2023.
“Promesses faites. Promesses tenues. Migration nette négative pour la première fois en 50 ans !”, a-t-il écrit sur son réseau Truth Social début août.
En Allemagne, après avoir durci sa politique migratoire depuis son entrée en fonction en mai, le gouvernement a enregistré une chute de près de 60 % du nombre de nouvelles demandes d’asile en août, par rapport à la même période de l’année précédente. En août, 7.803 candidats à l’asile ont déposé une demande initiale, contre 18.427 pour le même mois de 2024, a confirmé le ministère de l’Intérieur soit une baisse d’environ 58 %. Sur les sept premiers mois de 2025, le pays avait déjà enregistré une baisse de 50 % de ses demandes d’asile initiales par rapport à la même période de 2024. “Notre virage en matière d’asile fonctionne. Nos mesures sont efficaces”, a commenté au journal Bild le ministre de l’Intérieur Alexander DOBRINDT, appelant l’Union européenne à renforcer son système commun d’asile pour “réduire encore la pression migratoire” sur les 27.