Une secrétaire d’un tribunal a demandé à être déchargée des dossiers de deux ‘mariages’ entre personnes du même sexe en raison de ses convictions religieuses, faisant recours à l’objection de conscience : "En tant que catholique, si je signais les documents autorisant ces unions, je donnerais une légitimité sociale et morale à ce type de mariages que n’accepte pas l’Église à laquelle j’appartiens". La courageuse n’hésite pas à évoquer la "flagrante négation des faits anthropologiques fondamentaux" et "la subversion des principes les plus élémentaires de l’ordre social".
Cette objection de conscience est un droit reconnu par la Constitution espagnole. La secrétaire de tribunal a demandé que l’on désigne un autre magistrat, demande qui a été rejetée. Le tribunal supérieur de justice de Madrid a même estimé que si elle persistait dans son refus, elle pourrait être relevée de ses fonctions. Elle paierait ainsi de sa carrière sa fidélité à Dieu & à l’Eglise, respectant l’appel des évêques espagnols et du Saint Père le Pape.
Liberté et vérité étant indissociables, quand on nie la vérité, on bafoue la liberté.