Les critiques de certains sont sans doute marquées par un élément biographique : le sentiment d'échec qu’ils ont a pu ressentir après l'adoption du PACS en 1999, malgré la mobilisation pro-famille massive (environ 150.000 personnes avaient défilé).
Cette mobilisation n'a pas été un échec : à l'époque, elle a eu un effet palpable sur l'UMP, qui n'avait connu que très peu de "défections". Sans mobilisation pro-famille, il ne fait pas de doute que davantage auraient voté pour le PACS avec la gauche.
Mais cette mobilisation avait une limite : elle a été sans lendemain. Une manifestation isolée ne sert pas à grand chose (à moins de rassembler 1,5 millions de personnes, comme pour l'Ecole Libre en 1984…). Dès que la pression pro-famille est retombée, des députés UMP (dont Nicolas Sarkozy) ont commencé à regretter leur vote contre le PACS.
C'est pour cela que la Marche pour la Vie doit être annuelle, afin que le mouvement pro-vie récolte, dans la durée, les fruits décrits dans l'alinéa 2.