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Pays : International

Rejet global de l’universalisme des Lumières et du contrat social en Afrique

Selon Bernard Lugan :

Capture d’écran 2018-01-04 à 08.39.58"Dans les pays du nord où priment l’économique et l’idéologie, l’analyse de la situation africaine est désespérément simple, pour ne pas dire simpliste : si le continent est sinistré, c’est par manque de développement. Voilà pourquoi, durant plus d’un demi-siècle, des sommes considérables y furent déversées. En vain. L’échec des politiques de développement étant évident, le marasme africain fut ensuite attribué à l’absence de démocratie. Le continent se vit alors imposer la suppression du parti unique qui maintenait un semblant de cohésion des mosaïques ethniques locales. La conséquence d’une telle politique hors sol se lit aujourd’hui à travers l’émiettement politico-ethnique, l’ethno-mathématique et l’anarchie.

Toujours imbus de leurs principes démocratiques et porteurs de l’arrogant néo-colonialisme des « droits de l’homme » archétypiquement incarné par la CPI, les idéologues des pays du nord, ne voient pas qu’une révolution a commencé au sud du Sahara. Et qu’elle se fait précisément au nom de la contestation de leurs dogmes. Nous sommes en effet en présence de la première véritable tentative de décolonisation en profondeur du continent à travers le rejet global de l’universalisme des Lumières et du contrat social. Contrairement à ce que veulent nous faire croire la plupart des intellectuels africains installés en Europe ou aux Amériques et qui sont tout à la fois des déserteurs du développement et de modernes « Oncles Tom » n’ayant que les mots de démocratie et de développement à la bouche, leur continent d’origine n’accepte en effet plus la doxa occidentale.

Mais une fois la greffe politico-morale européo-américaine rejetée, les Afriques n’entreront pas pour autant dans le cycle des félicités. Les futures élites africaines devront en effet trouver des solutions urgentes au suicide démographique continental tout en définissant de nouveaux rapports politiques entre les diverses composantes ethniques de leurs pays respectifs.

A cet égard, la situation du Sahel résume les problèmes du continent. Ici, à partir de la révolution néolithique, les sédentaires sudistes ont vécu dans la terreur des raids lancés contre leurs villages par les nomades nordistes, qu’il s’agisse, d’ouest en est, des Maures, des Touareg, des Toubou ou encore des Zaghawa. La colonisation libéra les premiers, puis elle inversa le rapport des forces en leur faveur. Avec les indépendances, l’espace sahélo saharien fut ensuite cloisonné par des frontières artificielles. Pris au piège de l’Etat-nation, sudistes et nordistes furent alors forcés de vivre ensemble. Le traumatisme fut d’autant plus fort qu’après la fin du parti unique, la démocratie électorale ethno-mathématique donna le pouvoir aux plus nombreux, c’est-à-dire aux sudistes qui n’ont pas boudé leur revanche historique. Voilà qui explique d'abord les évènements actuels de cette région, et non le manque de développement ou le « déficit démocratique »."

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1 commentaire

  1. Pas africain pour un sou , mais moi aussi , je fais parti de ceux qui rejette ces lumières ténébreuses . Pardon si l oxymore etait facile et tentant; je n ai pu y résister . Je fais parti d une Union des Cercles Légitimistes de France et , partant de rien , nous avons tout à reconstruire , en prenant appui sur le passé mais en regardant surtout l avenir, loin de ces lumières qui n amènent que le sang , la désunion des Français et enlaidissent la France . Tout comme notre roi de jure Louis XX , il n est pas question de vivre comme dans le passé mais de s arrimer au présent et l adapter à nos valeurs et principes chretiens , pour être libres , comme un Français doit l être, avec le principe de subsidiarité, principe dont se porte garant le roi , contrairement à la republik qui se mêle de tout en ne connaissant rien , jusque dans nos alcôves . Le chantier est tellement énorme que c en est excitant à plus d un point . Le Français redeviendra libre comme avant mais raisonné par ses valeurs chrétiennes , ce qui permettra à tous de profiter de cette liberté ; voilà le vivre-ensemble ! Le roi ne s occupant que du régalien et fait office de régulateur et d arbitre comme tout bon pére de famille , pour une meilleure harmonie du pays .

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