Je ne résiste pas au plaisir de vous citer ce chapitre tiré du Compendium de la doctrine sociale de l’Eglise (n°515) : "C’est une profanation et un blasphème de se proclamer terroristes au nom de Dieu : de cette façon, on instrumentalise aussi Dieu et non seulement l’homme, dans la mesure où l’on estime posséder totalement la vérité divine au lieu de chercher à en être possédé. Qualifier de ‘martyrs’ ceux qui meurent en accomplissant des actes terroristes revient à inverser le concept de martyre, qui est le témoignage de celui qui se fait tuer pour ne pas renoncer à Dieu et à son amour, et non pas de celui qui tue au nom de Dieu.
Aucune religion ne peut tolérer le terrorisme et, encore moins, le prêcher. Les religions s’emploient plutôt à collaborer pour éliminer les causes du terrorisme et pour promouvoir l’amitié entre les peuples."
Cela va sans dire, diront certains. Mais cela va mieux en l’écrivant…