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Europe : politique / France : Politique en France

Renault : l’impuissance de Nicolas Sarkozy

Daoudal Hebdo rapporte l'affaire Renault :

C "Le 8 janvier, le quotidien économique La Tribune affirmait que la nouvelle Clio allait être construite en Turquie, dans l’usine Renault de Bursa, au détriment de l’usine française de Flins. Aussitôt, ce fut le branle-bas de combat. Le ministre Christian Estrosi, vigoureusement soutenu par l’UMP, montait au créneau et mitraillait à tout va contre la direction de Renault […]. Et il était tellement en colère… qu’il disait n’importe quoi: «Quand on est actionnaire, on ne reste pas les bras ballants… Nous sommes actionnaires de Renault. Et donc nous avons le droit de dire ce que nous pensons. Nous avons le droit d'affirmer que lorsque l'on vend une voiture Renault en France, et Renault c'est un nom français, c'est une marque française, on ne la produit pas à l'étranger.» Le ministre de l’Industrie ne sait donc pas que toutes les Twingo sont construites en Slovénie, et toutes les Mégane en Espagne

Chez Renault, on répondait tranquillement aux journalistes que l’actuelle Clio est produite à Flins et à Bursa et qu’il devrait en être de même pour la nouvelle Clio. Cela dit, l’usine de Flins doit se spécialiser dans la voiture électrique. Et l’Etat a investi 250 millions d’euros pour aider Renault à lancer sa voiture électrique… Mais l’affaire a continué de provoquer des remous, comme si ces explications n’avaient pas été données. Et Nicolas Sarkozy est entré en scène. Il a fait venir le PDG de Renault du Japon pour lui remonter les bretelles. «C’est l’Elysée qui tranchera», titrait la presse aux ordres. Dans le même temps, la Commission européenne, chienne de garde du mondialisme, demandait des «explications» au gouvernement français sur son attitude. Alors que le gouvernement et l’UMP soulignaient que Renault, comme PSA, avait obtenu 3 milliards d’euros d’aide de l’Etat pour traverser la crise […], la Commission rappelait qu’il y avait eu «un engagement clair des autorités françaises pour que les prêts aux constructeurs automobiles nationaux n'affectent pas la liberté des constructeurs de développer leur activité économique sur le marché intérieur européen et n'imposent aucune condition sur la localisation de leurs usines».

Carlos Ghosn se rendit donc à l’Elysée pour essuyer les foudres de Sarkozy. On allait voir ce qu’on allait voir. Et on n’a rien vu. […] Bref, après toute cette bouffonnerie, on en était toujours au même point. Il ne s’est strictement rien passé. Parce qu’il ne peut rien se passer. Renault fait ce qu’il veut, et le gouvernement n’y peut rien. Dans le système euromondialiste, ce n’est pas M. Sarkozy qui décide".

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9 commentaires

  1. La Slovénie et l’Espagne, ça reste encore Européen et Chrétien.
    Mais allez donner de l’argent à des musulmans, vraiment… Nous sommes dirigés par des criminels.

  2. Sarkozy tombe dans le même panneau que Jospin, qui avait promis à l’époque, que Renault Vilvoorde (Belgique) ne fermerait pas !
    Et Renault Vilvoorde a fermé…

  3. Juste de l’esbrouffe avant les élections!
    Mais vous verrez ça marchera!
    Catholiques de toutes sortes ( et oui, maintenant, il y a presque autant de catholiques différents que de protestants différents) en tête.
    Toujours la même raison stupide, lâche et perverse: c’est le moins pire!!
    Bêtise, quand tu nous tiens….
    La bien-pensance n’est pas morte.

  4. Marché intérieur européen : oui !! mais pas en Turquie qui n’est pas européenne !
    Ou bien veut-on nous faire croire que nous ne connaissons pas l’Europe ???

  5. Mais je ne savais pas que la Turquie faisait partie du marché intérieur européen ! Il y là quelque chose qui m’échappe.

  6. En réalité, ce qui bloque N. SARKOZY, c’est que l’avancée actuelle des procédures de négociations sur l’entrée de la Turquie dans la CE sont tellement avancées qu’il est impossible à la France de tenir la Turquie comme extérieure à l’Europe.
    Ainsi Istamboul sera “Capitale européenne de la culture” l’an prochain….
    Ce qui est aussi une impasse : au lieu de baisser les charges des petites entreprises, on a creusé le déficit et la dette (avec le grand emprunt, la dette cumulée sera de 150 000 € par français), et subventionné des entreprises jugées ”vitales” par un nationalisme économique obsolète, alors que leurs coûts de production en France est définitivement non compétitif : il eut mieux valu fermer des usines automobiles et aider les PME et TPE, les seules à créer des emplois depuis 20 ans, plutôt que de financer l’automobile pour qu’elle aille transférer des emplois en Turquie.

  7. “P….., retenez-moi où je fais un malheur” J’ai connu ce genre de propos dans la bouche d’un fier à bras sortant d’un bistro !

  8. “Dans le système euromondialiste, ce n’est pas M. Sarkozy qui décide”
    Encore heureux ! Il a suffisamment montré son incompétence dans les autres domaines !

  9. C’est encore plus “bouffon” que cela! C’est un coup médiatique pour laisser croire que la ligne de Clio IV (prévue depuis toujours) de Flins est due à Sarkosy. Malheureusement, le “plan com” ne prévoyait pas que la “commissaire européenne” ramènerait sa fraise et casserait le bel effet…
    J’ai commenté cette info:
    http://actu-pat.blogspot.com/2010/01/reflexion-partir-de-lincident-clio-iv.html

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