Le Café Joyeux, qui a ouvert ses portes mercredi rue Vasselot à Rennes, ressemble à un coffee-shop classique. A la seule différence que les serveurs sont tous autistes ou trisomiques. Le chef d’entreprise indique :
« Avec ce café, nous souhaitons montrer que la différence apporte de la joie. Mais ce n’est pas de la charité. C’est un vrai projet d’entreprise qui doit permettre à nos salariés handicapés de travailler dans un milieu ordinaire et pas seulement dans des établissements spécialisés ». « Et nos amis joyeux ont beaucoup de choses à nous apporter ».
Fabian, 19 ans, très excité à l’idée d’accueillir ses premiers clients :
« J’ai déjà travaillé dans la restauration à l’institut médico-éducatif de Montfort-sur-Meu. Ce que je préfère, c’est l’accueil des clients et le service ».
Si la convivialité est de mise, pas question non plus de transiger sur la qualité.
« Tout est fait maison ici avec une cuisine ouverte pour que les clients puissent voir comment nos salariés travaillent ».
« On a envie de montrer que cela marche et qu’on n’a pas à rougir face aux autres enseignes ».
« Si cela peut faire changer le regard de certaines personnes sur le handicap et effacer les différences, alors le pari sera gagné ». « D’ailleurs, on est tous un peu handicapé, peut-être même plus qu’eux ».
On se demande bien pourquoi la France extermine 96% des enfants à naître diagnostiqués trisomiques.
estebe
Bravo et merci.
Le Forez
Quand je lis cela , je pleure de joie ! Merci pour cet employeur !
Semper Fidelis
Ce sont ces responsables là, par leur attitude, qui sont l’honneur du monde du travail ! Et de telles initiatives devraient être montrées en exemple dans les médias !
Sans oublier une baisse des impôts pour de tels patrons, qui ne pensent pas seulement qu’à l’argent… Ce sont les patrons, et seulement eux, qui agissent contre le chômage, encore faut-il les aider !
Ehrhard
Le Café Joyeux a déjà sa page Facebook. Si vous même en avez une, n’hésitez pas à relayer l’information auprès de vos amis. Bref, faites du “buzz”, cela en vaut la peine!