Communiqué de Maître Varaut, avocat de l'institution l'Angélus :
"L’Ecole « l’Angelus » fondée par l’Abbé Spinoza s’est trouvée au centre d’un tsunami judiciaire et médiatique tout à fait déconcertant. Les accusations les plus fantaisistes ont circulé, notamment celles d’agressions sexuelles, de conditions d’hébergement contraires à la dignité, de flux financiers insolites ou de nourritures périmées…
Rien de tout cela n’a résisté à l’enquête des gendarmes.
L’Abbé Spinoza reste mis en examen pour avoir donné quelques gifles à des élèves difficiles et pour avoir employé des bénévoles dans des fonctions qui auraient dû être dévolues à des salariés selon l’accusation.
A l’évidence, ce qui reste de l’accusation ne justifiait pas ce tumulte et la fermeture d’un établissement recevant cent dix élèves en pleine année scolaire, sans aucun égard pour les enfants et les familles. Il est certain que s’il s’était agi d’une école ordinaire, l’agitation n’eût pas été la même.
Depuis la première perquisition, il apparaît que le fait d’être une école privée hors contrat, respectueuse de la tradition catholique, est aux yeux de certains un motif légitime de suspicion ou même une circonstance aggravante.
L’Abbé Spinoza a choisi de prendre du recul pour permettre la réouverture de l’école à la rentrée prochaine sous un nouveau nom, mais avec le soutien renouvelé des parents d’élèves. Il reste à espérer que les autorités administratives et judiciaires ne trouveront pas de raison de s’opposer à ce projet soutenu par les élèves, les familles et les enseignants.