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Pays : International

Reparlons de l’esclavage

A l’heure où l’histoire de la colonisation provoque une polémique politique et alors que Chirac veut instaurer un autre devoir de mémoire, il est utile de se pencher sur une actualité omise par les médias à savoir que l’esclavage continue d’être pratiqué dans des pays comme la Mauritanie ou le Soudan, souvent au nom de l’islam.

Le 18 avril dernier, alors que la Commission des droits de l’Homme de l’ONU s’apprêtait une fois de plus à rejeter une résolution condamnant les actions au Soudan sur pressions des pays islamiques, trois ONG (International Humanist and Ethical Union, Association for World Education et Association of World Citizens) organisaient un colloque en marge de la commission sur les "victimes du djihad". Simon Deng y a raconté comment il avait été réduit en esclavage — parce que noir et chrétien — par le régime arabe islamiste de Khartoum. Son témoignage est poignant.

Soudanais, shiluk de par la tribu, chrétien de par la religion, son peuple a été soumis au meurtre de masse, à l’esclavage, au viol systématique, à la persécution religieuse, à la famine imposée, à la dislocation, à l’exil. Une réalité qui ne fait ni partie de l’Histoire, ni de l’actualité.

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2 commentaires

  1. Mr Giscard d’Estaing dimanche soir sur Europe 1 rappelait que les esclavagistes ont été d’abord et surtout en nombre et en violence africains et musulsans arabes.Et ce depuis plusieurs siècles avant que les occidentaux ne prennent le relais. Jamais ceux-ci n’auraient pu mettre en place un tel système sans qu’il n’existe déjà et soit parfaitement structuré.

  2. Bernard Lugan l’explique très bien dans son ouvrage:”God bless Africa” chap I: quand l’Afrique vendait ses enfants”
    extraits:”La traite des esclaves fut d’abord le fait d’Etats esclavagistes africains qui, d’ailleurs, n’ignoraient pas les lois capitalistes: ils savaient raréfier ou réguler le “produit” en fonction de la demande.”
    Cité par Lugan, l’hebdomadaire “Jeune Afrique” du 28 juillet 1998 titrant:”Nous n’avons rien à voir avec des gens qui nous ont vendus”
    (“Nous”: il s’agit des noirs antillais)

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