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Liberté d'expression

Réponse catholique au polémiste devenu prêcheur

Réponse catholique au polémiste devenu prêcheur

De Christian Le Gall pour Le Salon beige :

Monsieur Zemmour, vous avez démontré un incontestable panache lors de votre discours à la Convention de la Droite. J’accueille avec intérêt vos analyses et la réplique vigoureuse que vous offrez aux progressismes.

Le prêcheur a irrité et nous découvrions hier matin que les censeurs du temps ont obtenu du parquet de Paris l’ouverture d’une enquête à votre encontre pour “injures publiques” et “provocation à la haine”.

La retranscription du salon beige m’a permis de relire ce discours qui méritait d’être étudié plus attentivement. Concentré sur vos analyses, je souhaitais vous offrir le fruit de la réflexion d’un spécimen d’« homme catholique blanc hétérosexuel » (31 ans) que vous défendez dans votre discours. Une réfraction catholique de votre pensée.

Je tiens ainsi à vous démontrer que les défis à relever ne sont pas essentiellement culturels et démographiques, mais avant tout religieux. Ces défis ne sont pas inédits dans leur nature mais plutôt dans leur ampleur. Convention, politique et élection ne résoudront pas l’impasse dans laquelle nous nous enfonçons. Vous avez bien identifié notre principale faiblesse : excès de tolérance. La solution est un retour aux principes intangibles qui ont permis l’éclosion de notre civilisation, redistillée dans notre société par la base, par les familles, par les communautés traditionnelles et par les régions.

Temps dramatiques

Tout d’abord, les temps vous semblent dramatiques mais les assauts de ce que vous désignez comme progressisme ne sont pas une nouveauté moderne. Pour le catholique, cette lutte est la tragédie humaine et même angélique. Toutes les faibles créatures façonnées par Dieu ont la faiblesse de s’illusionner sur la liberté qui leur est offerte. La créature la plus accomplie n’y a pas échappé et s’est rebellée dans un cri inflexible : Non Serviam. Ce à quoi répondra le premier réac’ « Qui est comme Dieu ? ». Nos premiers parents n’y ont pas échappé non plus : mangez de ce fruit, vous aurez la connaissance du Bien et Mal, vous serez comme des dieux, siffle le premier rebelle progressiste. Et la créature voulut se faire Créateur. De la tour de Babel au transhumanisme postmoderne, les humains démontrent que la Révolution, la quête de détrôner le Créateur est aussi absurde que fatale, aussi fascinante qu’irrationnelle.

L’Histoire sainte et profane enseigne donc aux catholiques que cet excès de confiance, jusqu’à la Révolte, ne remonte pas seulement aux Lumières, aux révolutions qui ont secoué notre monde moderne mais qu’il est le décor dans lequel les deux étendards s’affrontent depuis le péché originel, jusque dans le cœur de chaque homme aujourd’hui.

Les absurdités que vous dénoncez par la suite n’en sont que des conséquences. Art dégénéré, langage inclusif, liberté de genre, PMA, GPA… Quand on est Dieu, on est tout, ou plutôt au-dessus de tout. Ni homme, ni femme, au-dessus du genre. Ni « fils de », ni citoyen, ni barbare, au-dessus des familles, des lignées, des pays, des nations, des cultures, des races, des classes. Je ne reçois pas mon identité, je la construis : je choisis d’être citoyen de l’univers. Au-dessus des contingences locales, originales et particulières, au-dessus de mon héritage spécifique, distinct et limité, je suis tout, je suis indistinct, je suis tout le monde, je ne suis… personne.

Le catholique au contraire connait sa place : simple créature, mais créée à l’image de Dieu ! Il sait qu’il est misérable par ses seules forces, mais aussi que Dieu a souffert jusqu’à la mort pour lui. Il reconnait qu’il est un héritier, un nain dressé sur les épaules d’un géant. L’Eglise, les familles et les sociétés catholiques sont en ce sens structurées, hiérarchiques, monarchiques. Chacun y a sa place, transmise, avec entre ses mains un dépôt à faire fructifier.

Mais le vide religieux creusé ces dernières décennies a rendu la voie de la mesure d’autant plus étroite. Vous constatez d’ailleurs que notre société a érigé le progressisme en religion, a engendré un matérialisme divinisé. Mais parce que le concept de Dieu a été vidé de sa substance, parce que le lien entre le matériel et le spirituel n’est plus, parce que nos grands-parents ont imité sans comprendre et que nos parents ont cru comprendre sans imiter. Le vide religieux a suivi la révolte, le matérialisme divinisé et l’Islam remplissent aujourd’hui ce vide. Les français déracinés du Ciel, s’enracinent dans les premiers ersatz venus.

Pour échapper à la religion matérialiste et à l’Islam, un seul refuge : se ré-enraciner dans le Ciel. Imitons ceux qui gardaient hier le regard élevé au-dessus du tumulte de leur époque et se sont hissés au –dessus du jacobinisme, du communisme, du nazisme, du droit-de-l’hommisme. Imitons aujourd’hui ceux qui trouvent dans la prière, l’enseignement de Dieu, des apôtres et de l’Eglise la force et l’intelligence de dénoncer les excès du modernisme, le néo-libéralisme, du transhumanisme…

 Soyons de ces saints qui, le regard fixé sur le Dieu éternel, avertissent ceux qui veulent bien les entendre contre les illusions du temps. Il y aura toujours un nouveau mirage temporel et matériel pour détourner l’homme de sa quête éternelle. Il y aura toujours des saints pour rappeler aux âmes leurs buts et leurs devoirs. Soyons de ces âmes.

Hâtivement, fuir le tumulte des villes

Vous dénoncez fort bien l’instable projet : « Au libéralisme droit-de-l’hommiste les métropoles, à l’islam les banlieues. Les uns servent pour l’instant de domestiques aux autres : livreurs de pizzas, taxis, nounous, cuisines de restaurants et drogue.»

Et bien fuyons la métropole et ses banlieues

Face à l’individualisme qui menace tout citadin, soudons nos familles. Enracinons-vous dans des communautés à taille humaine. Ce que M. Ménard et M. Bompard tentent de sauver à Béziers et Orange, aucun candidat ne le fera jamais à Paris. Cette capitale mondialisée est perdue à l’universalisme marchand comme Roubaix ou Sarcelles sont perdues à l’universalisme Mahométan. Fuyons vers ces zones libres où on cuisine en famille plutôt que de se faire livrer une pizza, où on n’a pas les moyens de prendre le taxi mais le luxe de pouvoir élever ses enfants, ces zones moins denses où l’on peut s’évader sans se droguer et sans regarder BFMTV. Suivons les conseils de Putman, en cherchant une société « plus homogène ethniquement et culturellement ».

Les médias, les juges, les parlementaires gesticulent à Paris, le peuple, gilet jaune et bonnet rouge, demeure circonspect dans les régions. Le contre-pouvoir ne s’établit pas sur le terrain de l’ennemi. S’il ne relève pas le défi de ses paradoxes, le bloc Ouest tombera, aujourd’hui ou demain, lentement ou rapidement. Comme la culture slave de la Russie se relève de l’URSS communiste, notre civilisation se relèvera de son universalisme révolutionnaire. Elle se reconstruira, par la transmission de ses principes régénérateurs : Dieu, la Famille, la Patrie.

Démocratie, République : tare ou rempart ?

La démocratie, à l’échelle de 67 millions d’habitant, est une illusion commode pour duper le peuple sur son réel pouvoir. Les français n’ont jamais été autant esclaves des juges, des universités et des médias que depuis qu’ils sont en démocratie. Promouvoir l’un pour se protéger des autres me semble paradoxal. Pour ma part je suis nostalgique du temps où les peuples français faisaient respecter leur liberté par de réels contrepouvoirs. Le temps où des représentants locaux défendaient les leurs dans des parlements décentralisés, loin des miasmes libéraux des métropoles, le temps où le parlement de ma région défendait les us et coutumes de Bretagne.

Vous prêchez la préférence nationale devant des « républicains » qui ont aboli ce principe, il y a 230 ans, à l’intérieur du pays. Il y a là un autre paradoxe à résoudre.

Vous reconnaissez vous-même les échecs de la doctrine républicaine : laïcité, intégration, valeurs et ordre républicain, vivre ensemble, assimilation, état de droit…

Pour refaire une nation qui nous protège des universalismes marchand et islamique, il faut d’abord que la France rompe avec son propre universalisme, hérité de 1789.

  • Tous libres. De migrer, de s’intégrer ou pas, de devenir français.
  • Tous égaux, halte à la discrimination.
  • Tous frères, soumis aux droits de l’homme.

Depuis le nouveau messianisme révolutionnaire, le monde peut devenir français de papier.

Il nous faut rompre avec l’ambiguïté de « liberté, égalité, fraternité ».

  • Chacun n’est libre que dans la mesure où il oriente cette liberté vers le Bien, le Beau, le Vrai : vers Dieu.
  • Chacun n’est égal qu’aux yeux de Dieu, mort pour chaque homme. Mais chaque personne a une place spécifique, distincte et inégalitaire. La justice ce n’est pas donner la même chose à chacun, c’est donner à chacun ce qui lui est dû. La famille en est le premier exemple.
  • Chacun est frère en Jésus-Christ, mais aime ton prochain avant d’aimer ton lointain. C’est le sens de la Patrie, qui peut être une véritable poupée gigogne, de la famille à l’Europe et au Monde, mais ne se limite pas à la sacro-sainte Nation Républicaine.

Je crois donc qu’il nous faut abandonner le triptyque républicain pour renouer avec le catholique « Dieu, Famille, Patrie ».

 Confusion culture-religion

Vous reprochez aux immigrés de venir en France avec leur identité. Cela ne me choque pas. Si pour n’importe quelle raison je devais quitter ma terre, je partirai avec ma femme, mes enfants, mon histoire, mes héros, mon arbre généalogique, mes mœurs et mes prénoms catholiques.

C’est une confusion de mélanger des traits particuliers culturels avec le problème religieux de ces peuplades allogènes.

L’Islam c’est plus qu’un trait culturel. Il faut distinguer d’un côté la Charia, le niqab ou les déguisements Mahomet et d’un autre côté le boubou, le couscous et l’accent magrébin.

L’islam est universel, les traits culturels sont particuliers.

Si je cuisine du couscous, je n’en fais pas une règle à prétention universelle.

Si j’ouvre un magasin Halal, implicitement je prétends que ceux qui achètent de la viande ailleurs qu’à mon étalage sont des impies provoquant la colère divine… c’est différent.

Je reprendrai ainsi les mots F.X. Bellamy : « Je ne crains pas tant le choc des cultures que le choc des incultures »

Les premiers à s’embrigader hier dans les rangs communistes sont les mêmes que ceux qui s’engagent aujourd’hui dans le djihad. Ce sont les déracinés, déconnectés de tout trait culturel original, sans identité. Ils idéalisent un bled chimérique avant de rencontrer un Imam qui leur vend un hypothétique âge d’or de l’Islam. Ainsi je ne suis pas aussi sévère que vous concernant ceux qui continuent d’aimer leur culture, de l’autre côté de la méditerranée.

Une culture doit-elle s’effacer en changeant de sol ? Elle doit plutôt se dépasser sans se renier. Une religion doit-elle s’effacer en changeant de sol ? Oui si elle est fausse, comme l’Islam. Non si elle vraie, c’est-à-dire catholique.

Quantité ou qualité : l’illusion démographique

Pour le catholique, le problème est religieux avant d’être démographique.

Mon âme va-t-elle se sanctifier ? L’âme de mes proches, en particulier ceux qui me sont confiés et dont j’ai la responsabilité, ont-ils les sacrements vitaux au salut de leur âme ? Ont-ils des exemples vertueux ? Et enfin, ceux qui me sont moins proches, l’ensemble de mes compatriotes, ont-ils les moyens de vivre en bons chrétiens, de se convertir chaque jour un peu plus à l’amour du Christ ?

En ce sens, l’Islam et le matérialisme individualiste représentent de véritables obstacles. Tous deux refusent le Christ, l’un le considère comme un prophète qui ne serait pas mort pour nous racheter. L’autre comme une fable insensée ou un obstacle à la jouissance consumériste. Tous deux rejettent les sacrements, l’Eglise et son enseignement bimillénaire. Tous deux propagent des modèles vicieux empêchant les âmes de s’unir vertueusement au Créateur incarné.

Mais en ce qui concerne les musulmans et les individualistes progressistes, le jugement est plus subtil. Leur âme est inestimable aux yeux de Dieu. Ils peuvent être source de scandale, de destruction, de confusion et entrainer aux vices des âmes influençables. Il est légitime en ce sens de les empêcher d’agir, par la force. Mais en évitant autant que possible de les condamner à rester dans leur erreur… pour l’éternité.

Ainsi, le chrétien ne part pas en croisade pour des motifs démographiques, mais pour protéger ceux qui lui sont confiés, le faible, pour défendre la Vérité. Un élan missionnaire l’anime, face aux peuples égarés, quels que soit leur nombre. Pensons aux premiers apôtres qui avaient le monde à évangéliser !

Guerre aux aveugles

Il y a un manifestement un aveuglement volontaire, un optimisme lamentable entretenu par les médias, des petits chefs qui ont la faiblesse de préférer leurs places plutôt que de reconnaitre l’échec du « vivre ensemble » ou la violence de l’Islam. Mais les plus lucides défenseurs de l’illusion du mixage sont –ils de simples insouciants? A qui profite cette obstination diversitaire et islamophile, envers et contre tout ? Je crois que le principal mobile est la haine et la destruction de ce qu’a représenté l’Occident chrétien, de ce qu’il pourrait redevenir. Ses succès, sa simple existence même est une remise en  question de la primauté des races et des religions qui se prétendent divinement élues.

Vous nous alertez, « préparez-vous pour la guerre !». Mais quelle guerre ?

Une guerre contre des fantômes de la haine, des ombres déracinées, des spectres incohérents, des épouvantails expatriés. Ils ne se nourrissent que de la haine qu’ils recueillent. J’en veux pour preuve la perte de vigueur islamique de ces contrées orientales, en dehors des temps de lutte.

 Une guerre contre des idiots utiles, des courtisans hypocrites, des intrigants sournois ? Ces chimères bien-pensantes trahissent chaque jour un peu plus leurs pères, leur terre, les mœurs et la morale de leurs ancêtres. Ils rejoindront le cortège des traitres oubliés, le temps sera leur tombeau.

Non, la seule guerre qui vaille, c’est celle du rappel des principes qui ont fait l’occident chrétien et qui le referont demain, si Dieu le veut. Aucune race, aucune religion n’est divinement élue, sinon celle qui professe Jésus-Christ. Jésus-Christ mort sur le bois d’une Croix pour racheter nos fautes, nos excès, nos lâchetés. Pour racheter les héritiers occidentaux qui dilapident aujourd’hui les trésors sacrés, pour racheter les lâches qui préfèrent jouir aveuglément que d’accomplir leurs destins, pour racheter les pauvres erres déracinés, élevés dans la haine et le mépris de son Amour.

Si votre guerre est un nouveau Verdun, qui fera descendre une marche de plus vers l’abîme du néant notre vieille Europe, je ne vous suivrais pas M.Zemmour. Elle ne sauvera pas notre peuple, elle précipitera sa chute. Si votre guerre est un nouvel élan missionnaire, qui souhaite rendre à chaque être une place, des racines sur terre et dans le Ciel : je suis votre homme !

Le trait de génie : Trop faibles, trop tolérants

J’ai été particulièrement touché par cet extrait de votre discours : « L’homme blanc hétérosexuel catholique n’est pas attaqué parce qu’il est trop fort, mais parce qu’il est trop faible, non parce qu’il n’est pas assez tolérant mais parce qu’il l’est trop.»

L’ « homme blanc hétérosexuel catholique » avait une immense responsabilité. Hissé sur son progrès technique indéniable, il avait un feu à transmettre. Cette flamme ce n’était pas la blancheur de sa peau (catholique signifiant universel, l’Evangile s’annonce à tous les gènes et tous les taux de mélanine), ni son hétérosexualité (le monde païen ne l’avait pas attendu pour avoir en horreur les péchés de Sodome), pas même sa technique !

Ce qu’attendait le pays de vos ancêtres, ce n’était pas des ingénieurs foreur d’Elf mais plus de Charles de Foucault et de Pères Blancs. L’ « homme blanc hétérosexuel catholique » porte le poids de la colonisation car il a apporté le moteur, le vaccin et l’électricité mais pas suffisamment  la Foi, l’Espérance et la Charité.

Aujourd’hui c’est même à ses propres enfants que le père ne transmet plus les trésors catholiques. Alors féministes et minorités subventionnées lui arrachent son rôle de père, dont il s’est rendu indigne.

Quant à la tolérance, le Père Garrigou-Lagrange résume bien l’attitude du catholique :

L’Église est intolérante dans son principe parce qu’elle croit.
Elle est tolérante en pratique parce qu’elle aime.
Les ennemis de l’Église sont tolérants dans leur principe parce qu’ils ne croient pas.
Ils sont intolérants en pratique parce qu’ils n’aiment pas.

Le catholique aime les musulmans, mais déteste l’Islam,

Le catholique aime les LGBTXYZ, mais déteste les immoralités qu’ils promeuvent et pratiquent.

Le catholique aime les financiers apatrides, mais déteste leur matérialisme destructeur.

Je vous souhaite M. Zemmour, ainsi qu’à chaque lecteur de ce salon, d’être des catholiques à l’image du Christ et de son Eglise : intolérant dans leurs principes,  aimant en pratique, des phares solides et des guides bienveillants.

La religion précède l’identité

Nous souhaitons voir la France se redresser, refleurir la beauté de ses paysages, de son art de vivre, de sa culture, de sa civilisation. J’espère vous convaincre que ce chemin est dans les pas du Christ.

Pour reprendre vos mots : Je ne prétends pas que la question catholique est la seule question qui soit posée. Je ne dis pas que la question de l’identité n’existe pas. Je prétends seulement que la question religieuse du peuple français précède l’identité, l’économie, les problèmes sociaux, qu’elle préexiste à toutes, même à celle de la souveraineté. C’est une question de vie ou de mort… éternelle !

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1 commentaire

  1. L’erreur essentielle de Zemmour est de ne pas distinguer clairement islam et musulmans .
    Il fait la même erreur que ceux qui traitent d’islamophobes les critiques de l’islam au nom de la tolérance
    Pourtant les premières victimes de l’islam sont les musulmans , prisonniers plus ou moins consentants d’une idéologie totalitaire . De fait une majorité soit veut en sortir , soit ne pratique qu’un islam fortement christianisé qui n’a rien à voir avec l’islam .

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