Lu sur le blog d'Yves Daoudal :
"Le gouvernement tchèque a arrêté le principe d’un référendum sur le traité du pacte fiscal, si ce traité entraine un nouveau transfert de compétences. Or le Premier ministre Petr Necas estime que le traité implique un transfert de compétence et une perte de souveraineté. Le référendum pourrait concerner en même temps l’adhésion du pays à la zone euro.
Tout cela reste assez flou. Ce qui ne l’est pas est que le président Vaclav Klaus a annoncé qu’il ne signerait pas le traité ; et que le gouvernement a décidé que la contribution tchèque au système de renflouement européen serait « très nettement inférieure » aux 3,5 milliards d’euros que le pays est censé apporter."
HV
Je ne sais pas si l’on peut parler de “grain de sable” d’un point de vue strictement juridique/institutionnel. Contrairement a un traite de l’UE, le sort du pacte ne repose sans doute pas sur l’approbation de chacun des pays qui l’ont initialement soutenu. Qui plus est si un pays refractaire est en-dehors de l’euro, comme c’est le cas pour la Tchequie.
En revanche,
1) ce precedent pose avec plus d’acuite la question d’un referendum l’Irlande – partie prenante, elle, de l’euro.
2) il revele combien les medias ont ete vite en besogne en presentant la ratification par 26 des 27 membres de l’UE (hors UK) comme un fait quasi-accompli.
Jean
Vaclav Klaus, lui aussi était déjà traité de facho pas nos médias, avant Orban… Le salut viendra-t-il de l’Est ?
Patrick
Le salut, non.
Mais l’exemple et l’espoir, oui.