L'éditorial de Philippe Maxence, dans le prochain numéro de L'Homme nouveau à paraître le 15 février :
"[…] Les assurances du ministre délégué à la famille que le gouvernement « garde son cap » confirment la volonté de fondation d’une humanité nouvelle, vieux projet révolutionnaire.
La Révolution ? Le mot est lâché, mais il correspond tellement aux évènements auxquels nous assistons, parfois incrédules devant leur enchaînement. Cette Révolution n’est pas celle d’un moment de fièvre non maîtrisé, mais cette volonté de subvertir en profondeur l’ordre social lorsqu’il repose sur l’ordre naturel et divin. La Révolution ne s’exprime pas forcément par la violence physique. Sa violence, réelle, peut s’appuyer sur l’apparence de loi, sur la fragilité de l’enfant que l’on détache de sa famille et que l’on endoctrine, sur des livres et des émissions que l’on diffuse, sur des autorités de substitution que l’on impose à la place des autorités naturelles. D’un état d’esprit qu’on instaure dans lequel le normal devient l’exception et l’anormal la règle.
Face à ce renversement permanent, la tentation est d’user des mêmes armes, mais en sens inverse. À la subversion en opposer une autre. À la manipulation répondre par une autre. Comme si le Christ avait agi de la même manière que les pharisiens. Reconstruire est toujours plus difficile que détruire. Mais en confortant ce qui va dans le sens du bien, du vrai et du beau, nous travaillons pour demain sous les auspices de la petite fille espérance chère à Péguy."
isabelle
N’ayons pas peur.
Evangelii Gaudium :
“Le temps est supérieur à l’espace
222. Il y a une tension bipolaire entre la plénitude et la limite. La plénitude provoque la volonté de tout posséder, et la limite est le mur qui se met devant nous. Le “temps” , considéré au sens large, fait référence à la plénitude comme expression de l’horizon qui s’ouvre devant nous, et le moment est une expression de la limite qui se vit dans un espace délimité. Les citoyens vivent en tension entre la conjoncture du moment et la lumière du temps, d’un horizon plus grand, de l’utopie qui nous ouvre sur l’avenir comme cause finale qui attire. De là surgit un premier principe pour avancer dans la construction d’un peuple : le temps est supérieur à l’espace.
223. Ce principe permet de travailler à long terme, sans être obsédé par les résultats immédiats. Il aide à supporter avec patience les situations difficiles et adverses, ou les changements des plans qu’impose le dynamisme de la réalité. Il est une invitation à assumer la tension entre plénitude et limite, en accordant la priorité au temps. Un des péchés qui parfois se rencontre dans l’activité socio-politique consiste à privilégier les espaces de pouvoir plutôt que les temps des processus. Donner la priorité à l’espace conduit à devenir fou pour tout résoudre dans le moment présent, pour tenter de prendre possession de tous les espaces de pouvoir et d’auto-affirmation. C’est cristalliser les processus et prétendre les détenir. Donner la priorité au temps c’est s’occuper d’initier des processus plutôt que de posséder des espaces. Le temps ordonne les espaces, les éclaire et les transforme en maillons d’une chaîne en constante croissance, sans chemin de retour. Il s’agit de privilégier les actions qui génèrent les dynamismes nouveaux dans la société et impliquent d’autres personnes et groupes qui les développeront, jusqu’à ce qu’ils fructifient en évènement historiques importants. Sans inquiétude, mais avec des convictions claires et de la ténacité.
224. Parfois, je me demande qui sont ceux qui dans le monde actuel se préoccupent vraiment de générer des processus qui construisent un peuple, plus que d’obtenir des résultats immédiats qui produisent une rente politique facile, rapide et éphémère, mais qui ne construisent pas la plénitude humaine. L’histoire les jugera peut-être selon le critère qu’énonçait Romano Guardini : «L’unique modèle pour évaluer correctement une époque est de demander jusqu’à quel point se développe en elle et atteint une authentique raison d’être la plénitude de l’existence humaine, en accord avec le caractère particulier et les possibilités de la même époque ».[182]
225. Ce critère est aussi très adapté à l’évangélisation, qui demande d’avoir présent l’horizon, d’adopter les processus possibles et les larges chemins. Le Seigneur lui-même en sa vie terrestre a fait comprendre de nombreuses fois à ses disciples qu’il y avait des choses qu’ils ne pouvaient pas comprendre maintenant, et qu’il était nécessaire d’attendre l’Esprit Saint (cf. Jn 16, 12-13). La parabole du grain et de l’ivraie (cf. Mt 13, 24-30) décrit un aspect important de l’évangélisation qui consiste à montrer comment l’ennemi peut occuper l’espace du Royaume et endommager avec l’ivraie, mais il est vaincu par la bonté du grain qui se manifeste en son temps.”
Nicolas Jaisson
Le gaulois est devenue une femmelette. On ne s’étonnera donc pas de tendances transsexuelles latentes, qui ne sont que la suite logique de la dévirilisation des mâles émasculés par des idéologies perverses communisantes depuis l’enfance. L’ABCD de l’Egalité n’a rien inventé dans ce domaine, seulement perfectionné et systématisé le procédé, de manière à ce que rien ne repousse.
Thomas
L’éditorial cité a raison de dire que la Révolution est en marche à l’initiative du pouvoir. C’est ici une révolution morale et de civilisation. Mais là où il se trompe gravement est de dire que face à cette révolution morale promue par le pouvoir, il faudrait nous borner à “conforter ce qui va dans le sens du bien, du vrai et du beau” en écartant les moyens d’une résistance plus immédiate sous la forme d’une manifestation pacifique, de l’expression publique de la dénonciation du mal accompli par ce pouvoir malfaisant etc…L’éditorialiste invite à éviter la tentation “d’user de mêmes armes que le pouvoir”. Mais qui vise-t-il? Attention à ne pas démobiliser de la belle, généreuse magnifique résistance qui se développe, et qui n’a rien de révolutionnaire.
Robin des Bois
« La contre-révolution ne sera pas une révolution contraire mais le contraire de la Révolution.» Joseph de Maistre
Jean-Claude
“Comme si le Christ avait agi de la même manière que les pharisiens.”
Je me contref… de ce qu’a fait un rabbin il y a deux millénaires, nous c’est aujourd’hui que nous combattons Fantoche 1er et ses sicaires et nous devons le faire avec la seule arme qui nous reste : l’insurrection !
[…]
Myriam
IL nous faut dénoncer, agir mais surtout parler aux 80% qui planent complétement….
et qui considèrent que “c’est la logique”
que leurs enfants subissent ce viol des consciences….la téléréalité a fait son maudit travail….
Et surtout prier, faire prier car c’est bien un combat que nous menons…puissent les évêques ronronneurs se réveiller… <
bbldudo
Mais il n’a jamais été question de répondre à la révolution de la même manière. S’attaquer au mal, renverser un ordre immoral, ce n’est pas subvertir ni pervertir, c’est de la légitime défense, c’est juste. C’est le contraire, subir passivement qui est injuste. Le pharisaïsme était une perversion du judaïsme. Le christ l’a dénoncé et c’est cela qui l’a conduit à la croix. Il s’est attaqué au mal de son époque mais son but n’était pas politique. Ce n’est pas pour cela que nous nous devons délaisser l’ordre temporel. Le spirituel n’efface par le temporel.
Lagardère
Parfaitement en accord avec Thomas. Si Philippe Maxence vise quelqu’un ou quelque mouvement, il faut qu’il donne des noms. On ne peut pas faire porter la suspicion sur tout ce qui résiste depuis plus d’un an alors même qu’aucune violence n’a été commise.
Philippe Maxence rejoindrait-il ( sans le vouloir j’en suis sûr, mais par simple effet d’entraînement ) ces clercs qui cachent leur esprit de connivence et d’abandon sous de pieuses recommandations plus dignes de la philosophie des lumières et de sa tartufferie que de l’esprit chrétien ? Des noms, des noms !
dixcentimes
“Résister à la tentation de la révolution”
et pourquoi donc résister ?
Jésus a bel et bien chassé les marchands du temple n est il pas ?
eh bien c est de nouveau le cas aujourd hui
nous ne sommes pas le Christ nous sommes ses héritiers , là pour protéger son héritage , ne rien faire c est démériter de ce legs inestimable ne l oublions pas
chassons les marchands du temple !
Lion
“Face à ce renversement permanent, la tentation est d’user des mêmes armes, mais en sens inverse. À la subversion en opposer une autre. À la manipulation répondre par une autre.”
J’ai du mal à saisir ce que Philippe Maxence veut dire concrètement.
Qui parmi les catholiques, les vrais patriotes veut subvertir ses concitoyens ?
C’est totalement virtuel pour ne pas dire…faux.
Il s’agit d’établir en France un pouvoir basé sur La Vérité, La Mansuétude, La Justice.
Où sont les subversifs, en dehors de quelques milliers (sur des millions de personnes) de couillons violents, racistes IDIOTS UTILES du règne de la Révolution contre la Tradition ?
Il est urgent que tous ceux qui veulent que la Tradition triomphe de la Révolution permanente rentrent dans le concret du pouvoir plutôt que de se perdre dans des spéculations.
Rémi
L’homme nouveau virerait-il vers le journal La Croix, qui vient lui de publier, dans son numéro du 8-9 février, une chronique de Bruno Frappat valant le détour(en nous expliquant que les manifestants du 2 février sont des benêts qui ont défilé dans la rue pour combattre des dangers imaginaires).
DUPORT
Nous avons seulement à nous opposer. Dire non.
Vous vous demandez ce qu’il faut faire ?
Reprendre la prière de nos pères !!
Si vous ne l’aviez pas abandonnée vous sauriez ce qu’il faut faire !
Mais comme vous l’avez oubliée vous êtes dans les ténèbres !
Alors ? RALLUMEZ LA LUMIÈRE !
O Dieu éternel et tout puissant
Vous qui avez établi l’empire des Francs
Pour être de par le monde l’instrument de votre Divine volonté
Le glaive et le rempart de votre Église
Nous vous en prions,
Prévenez toujours et en tous lieux de la céleste LUMIÈRE
Les fils suppliants des Francs
AFIN QU’ILS VOIENT CE QU’IL FAUT FAIRE
Pour établir votre règne en ce monde
ET QUE, POUR FAIRE AINSI CE QU’ILS AURONT VU,
Leur Charité et leur courage aillent s’affermissant toujours