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Pays : Pologne

Restriction de l’avortement : échec en Pologne

La droite au pouvoir en Pologne a échoué vendredi à durcir encore la législation anti-avortement en ne réunissant pas la majorité qualifiée nécessaire pour amender la Constitution. Les députés ont successivement rejeté cinq amendements. Trois des amendements ont obtenu une majorité simple mais une majorité des deux tiers des votants est requise pour modifier la Constitution. Le dernier amendement qui visait à instituer "la dignité de l’homme dès la conception" a recueilli, grâce à sa formulation plus vague, le plus grand nombre de voix, 269, alors que 296 suffrages étaient nécessaires lors de ce vote.

L’avortement n’est actuellement autorisé que pour les cas de viol, d’inceste et de danger pour la vie ou la santé de la mère, de même qu’en cas de malformation irréversible du foetus. L’épiscopat polonais avait accordé son soutien au projet.

Michel Janva

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2 commentaires

  1. Au Québec, l’avortement est tellement bien accepté que pour certain l’avortement est une méthode de contraception. Aussi, la pilule abortive est offerte sans prescription du médecin, le pharmacien la donne comme des petits bonbons. Dernièrement, un regroupement de gens demandait que le gouvernement paye pour les avortements pratiquées dans les cliniques privées pour les avortements tardifs.
    Nous sommes pas vraiment un bon exemple de ce que cela donne d’ouvrir l’avortement à toutes les situations, et ce, sans restriction.

  2. Cet échec démontre que même en Pologne, même avec une majorité législative dont l’une des composantes est très à droite, même avec le soutien de l’épiscopat, l’inscription du respect de la vie dans la onstitution est difficile.
    Cela signifie que c’est le peuple lui-même qu’il faut convaincre, qu’il faut faire évoluer dans sa mentalité profonde, dans l’intimité de ses convictions et moeurs.
    Cela suppose la réouverture d’un débat national, qui implique chacun.
    Il est donc vain d’espérer changer la loi Veil en catimini, à la sauvette, par un vote législatif, par une majorité de ”droite” dans laquelle une composante serait soit MPF, soit FN (lesquels ne vont pas jusqu’au bout ou sont relativement imprécis dans leurs propositions en faveur de la Vie) : c’est à une oeuvre d’éducation morale populaire préalable que les catholiques français sont appelés.
    Seule une pression populaire organisée et forte pourra faire changer la loi et obliger les parlementaires de droite ammolis ou amoraux à tenir compte de leur électorat.
    Cela suppose que nos évêques se mobilisent massivement, ce qu’ils n’avaient pas fait en 1974, et qu’ils soutiennent et fassent soutenir par les catholiques les associations et oeuvres qui accueillent et soutiennent les mères en difficulté : sans l’espérance chrétienne d’une grande oeuvre nationale de soutien aux mères et à leurs enfants à naïtre, semblable à ce que faut en son temps le Secours Catholique, la société française laïcisée préfèrera toujours le désespoir de l’avortement à la fois tragique individuellement mais si facile collectivement.

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