Michèle Alliot-Marie, interrogée dans Le Figaro, reconnaît une autre menace terroriste, en sus de l’islamisme :
"Il y a quelques jours, un groupe de jeunes, présentés comme des «anarcho-autonomes», a été interpellé par les services de police qui les soupçonnaient de visées terroristes. Peut-on parler d’un retour du terrorisme d’extrême gauche ?
C’est un phénomène limité mais incontestable. Depuis plusieurs mois, j’étais encore ministre de la Défense, j’ai souligné les risques d’une résurgence violente de l’extrême gauche radicale. […] En quelques mois, depuis l’élection présidentielle, on est passé des slogans radicaux aux cocktails Molotov et aujourd’hui à la volonté de fabriquer de véritables engins explosifs. […] Ce sont quelques dizaines d’individus rassemblés dans des petits groupes informels à l’idéologie assez sommaire. Ils se caractérisent par leur rejet de toute espèce d’expression politique démocratique et leur discours extrêmement violent. Autant de motifs qui m’ont poussée à renforcer leur surveillance par les services de renseignements et de police judiciaire."