Profitant de l’actualité portugaise, Daoudal rappelle que :
"l’alternative ne doit pas être entre pénaliser ou dépénaliser l’avortement, en ce qui concerne les femmes qui avortent. Car ces femmes ont davantage besoin d’un traitement social que pénal. […] Il reste à inventer et promouvoir, au Portugal comme en France et partout, une véritable loi pour la vie, qui prenne en considération tous les aspects de la question, et qui dépasse le faux débat qu’il y a chez nous entre le «retour à la loi Veil» et le «droit à l’avortement». Le Centre Charlier s’honore d’avoir élaboré une proposition sérieuse, concrète, détaillée, en ce sens. Il faut la diffuser autant que possible."
C’est pourquoi nous vous invitons à lire cette "proposition de loi relative à l’embryon personne humaine, à la famille et à la reconnaissance de son rôle pour l’avenir de la France élaborée par un groupe de juristes, de médecins et de scientifiques catholiques pour la Vie".
Cette loi interdit l’avortement et punit ses responsables et ses promoteurs, mais elle ne prévoit pas de peine pour les femmes qui y ont recours. Ces femmes qui, le plus souvent, sont les deuxièmes victimes d’une "IVG". Elle interdit toute forme de production artificielle d’embryons. Elle propose qu’une aide réelle soit, de plein droit, apportée aux futures mères ; et que l’adoption prénatale devienne possible, une novation en droit français. Une politique de vie, dans une France menacée de mort par la dénatalité et l’amoralisme, doit être tournée vers l’accueil de l’enfant à naître et étendre la protection de la loi sur celui-ci, dès le début de la conception. En le faisant, cette politique se soucie du sort des futures mères et des enfants de demain, qui, les uns comme les autres, doivent être accueillis et aidés, quand il le faut.