Mieux vaut sacrifier un jour des vacances de la Toussaint que le lundi de Pentecôte, c’est l’opinion majoritaire au sein du comité d’évaluation de la journée de solidarité, dont le rapport doit être remis à Dominique de Villepin début juillet. Cette instance, installée le 12 mai par Jean-Pierre Raffarin pour tirer le bilan du premier lundi de Pentecôte travaillé, juge nécessaire d’instaurer plus de souplesse et de liberté dans le choix du jour de congé consacré au financement de la dépendance. Un jour des vacances de la Toussaint viendrait remplacer le lundi de Pentecôte comme journée de solidarité par défaut, c’est-à-dire si les partenaires sociaux n’ont pas déterminé d’autre date.
Il est déjà mieux de supprimer une journée de vacances qu’un jour férié chargé d’histoire… Mais n’aurait-il pas été plus simple bien que plus radical de supprimer les 35 heures ? A l’heure où le ministre de l’économie appelle à travailler plus…