Dans ce message, j’avais repris la notice de la Nouvelle Revue d’Histoire sur l’ouvrage de Victor Farias, lequel affirme que Salvador Allende, le président chilien renversé par Pinochet, a été au début, très proche du nazisme, notamment dans le domaine du racisme.
Certains lecteurs ‘spécialistes’ d’Allende m’ont envoyé des droits de réponse récusant la thèse de Farias. La NRH – qui a également du être harcelée par toute la gauche crypto-marxiste – de ce mois répond par le courrier d’un lecteur qui fait remarquer que la très gauchiste Elisabeth Roudinesco a écrit une tribune dans Libération pour se plaindre du procès fait à son idole, Allende, le personnage le plus populaire en Amérique du Sud après le Che (bravo la référence). Et le lecteur de s’interroger finalement sur l’intérêt porté au président marxiste, car il est connu qu’à l’époque (les années 1930), le racisme était politiquement correct dans les cercles politiques de droite comme de gauche et n’était donc pas une idée spécifique de l’hitlérisme. Pourquoi ne pas alors réhabiliter tous les penseurs, tel Heidegger (auquel Farias a également consacré un ouvrage), qui ont eu des idées racistes ?
Affaire à suivre…