D'Alain Dumait dans Les 4 Vérités :
"Qui peut nier que, pour ses vieux jours, chacun forme un projet personnel. L’un souhaitera continuer à travailler jusqu’à 80 ans, l’autre souhaitera s'arrêter à 50. Tel voudra mener une autre carrière, et tel autre voyager ou exercer son art. Le vrai progrès consisterait à passer d’une gestion collective collectiviste à une responsabilité personnelle individuelle. Car, au-delà de la faillite du système par répartition, il y a l’échec de tous les systèmes obligatoires et administrés, en général, par les super-gestionnaires que sont… les syndicats. […]
Reste un seul et unique problème : comment passer de la répartition inefficace et confiscatoire, de type communiste, à l’épargne retraite, libre et enrichissante ? Deux solutions sont possibles. Soit un passage progressif, s’étalant sur 25 ou 50 ans (selon la croissance économique constatée), en commençant évidemment par libérer du système ancien les nouveaux entrants sur le marché du travail. La méthode est détaillée dans le volume III de l’ouvrage des professeurs Garello et Lasne « Futur des retraites et retraites du futur ». L’autre solution consiste à vouloir sauver à tout prix le système obligatoire par répartition. Avec pour conséquence une diminution du montant des pensions, un allongement perpétuel des taux et de la durée des cotisations. Donc une charge de plus en plus lourde pour l’économie. Donc un affaissement de la croissance, de la compétitivité. Et, un jour, inévitablement, l’écroulement de cette chaîne de Ponzi, version Madoff…"
L. Cheron
Tout ce qui est exagéré…
Qualifier de communiste (suivez mon regard) la retraite par assurance mutuelle ne contribue pas au crédit d’une argumentation. Bismarck aurait été bien étonné de se voir ainsi étiqueté.
La discussion sur les mérites ou les défauts des systèmes dits de répartition ou de capitalisation est un peu vaine, à côté du véritable enjeu qui est de prélever chaque année sur le PIB, par quelque moyen que ce soit, le revenu d’un nombre d’inactifs croissant, du simple fait de l’allongement de la durée de la vie. Si les taux de croissance de ce PIB étaient ceux des Trente Glorieuses, on n’en débattrait même pas.
Vincent
Au final, ce que prône Les 4 vérités c’est une gestion des retraites confiées aux banques-assureurs (Axa et d’autres font du lobbying à Bruxelles et en France pour casser notre système de retraite et “récupérer le magot”)… banques-assureurs qui confient ensuite une partie des retraites à des gestionnaires comme Madoff… banques-assureurs qui n’ont pas la signature financière qu’un pays peut avoir auprès des agences de notations… et donc banques-assureurs qui peuvent faire faillite (la crise financière l’a montré).
Je suis surpris que Les 4 vérités ne prônent pas plutôt une politique d’encouragement à la natalité seule vraie solution pour sauver notre système de retraites.
candide
les commentaires valent cent fois plus que les élucubrations des “néolibéraux” (Dumait, Garello et autres anars). le système par capitalisation pur et dur a déjà été pratiqué (cf. ENRON) avec les succès que l’on sait. quelle tristesse de luire cela sur la salon beige.