L’INSEE vient de publier des chiffres très intéressants sur la mortalité des Français. On y découvre notamment ceci:
Au niveau national, le nombre de décès totaux enregistrés à la date du 10 avril 2020 et survenus entre le 1er et le 30 mars 2020 est supérieur à celui enregistré sur la même période en 2019 : 57 441 décès ont été enregistrés en 2020 en France contre 52 011 en 2019. Ce nombre reste néanmoins inférieur au nombre des décès enregistrés sur la même période en 2018 (58 641 décès en France), année où la grippe saisonnière était encore virulente au mois de mars.
La hausse de mortalité constatée en mars 2020 par rapport à mars 2019 est accentuée pour les hommes : + 13 % contre + 8 % pour les femmes, pour la France hors Bouches-du-Rhône. Parmi les départements très touchés par l’épidémie de Covid-19, cette surmortalité masculine est très nette en Île-de-France, dans l’Oise, ou la Moselle, un peu moins marquée dans le Haut-Rhin ou le Bas-Rhin et inexistante dans les Vosges.
Parmi les décès constatés en mars 2020 en France hors Bouches-du-Rhône, la moitié concernent des personnes âgées de plus de 85 ans et seulement 13 % des personnes de moins de 65 ans. Cette répartition est très proche de celle constatée en 2018 ou 2019.
Avant 65 ans, la mortalité est équivalente en 2019 et 2020. Au-delà de cet âge elle s’accroît en 2020, en particulier entre 75 et 84 ans. Le nombre de décès augmente ainsi de 16 % entre 75 et 84 ans contre 12 % entre 65 et 74 ans et 11 % au-delà de 85 ans. Une croissance importante des décès entre 75 et 84 ans s’observe notamment dans le Haut-Rhin (+ 175 % entre 2019 et 2020), en Seine-Saint-Denis (+ 95 %), dans les Vosges (+ 91 %), les Hauts-de-Seine (+ 85 %) ou encore le Territoire-de-Belfort (+ 70 %).
AFumey
Merci pour ces chiffres, ô combien utiles!
Vincent
Alors, que dire ?
Que cette épidémie est une farce ?
Que sans le confinement nous aurions eu des morts par centaines de milliers ?
Que notre gouvernement réagit pour rien ou … qu’il a très bien réagit ?
Bref, très vite vient la question : la dictature de fait que nous vivons est une nécessité, une peur panique irraisonnée ou une attaque ? et dans ce cas là, contre quoi et pourquoi ?
DUPORT
Ils on détruit le système hospitalier (qui était déjà en grève depuis des mois car ils n’arrivent plus à faire face au quotidien) et celui ci ne peut pas faire face à un accroissement de pathologie lourde nécessitant un respirateur.
Normalement il n’y aurait pas eu besoin de faire un confinement mais, vu l’état pitoyable de ce que qu’il reste de nos hôpitaux encore ouverts, l’absence de confinement aurait entrainé le débordement complet de tout notre système hospitalier…
DUPORT
Vous racontez n’importe quoi.
D’ou sortez vous tous ces chiffres fantaisistes ?
Vincent
Bonjour Philippe, Duport et Cathelineau
Le taux de mortalité est calculé par rapport au nombre de cas positif.
En France, les tests sont rares, le nombre de personne positif est très petit.
En Allemagne, les tests sont fréquents, le nombre de personne positif est immense.
Ce taux est donc malheureusement inutilisable.
Quand aux personnes décédés du virus, le comptage semble aussi faussé (je ne suis pas archi certain de ce qui suit) car toute personne décédé, covid+ et porteur d’une autre maladie est présentée comme décédée du virus.
Le chiffre le plus probant qui semble ressortir est effectivement ce “5% des contaminés sont des cas graves”, couplé à un taux de contamination impressionnant (x2 tout les 3/4 jours).
La logique qui veut qu’à 60% de la population on arrive à une population immunisée amène donc à dire que – pour la France – 60% x 67millions x 5% = 2.01 millions de cas graves.
Effectivement – même avec un système sanitaire digne de ce nom – on ne peut pas encaisser ceci en deux/trois semaines.
Non, effectivement, malheureusement, ce n’est pas une farce.
DUPORT
Le Pr Raoult Fait du dépistage intensif et possède des chiffres qui ne sont pas farfelus
Cela lui fait dire (depuis le début) que l’on est en présence d’un coronavirus ordinaire comme on en a chaque année et plutôt moins pire que le sars…
Gaudete
Je suis de plus en plus persuadée qu’il s’agit d’une farce pour nous tester pour voir comment nous réagissons, comme des agneaux qu’on mène à l’abattoir et nous suivons comme des moutons de Panurge que sont devenus les français . Quel est le grand homme qui va se lever pour mettre toute cette boue dehors?
sivolc
Les résultats excellents obtenus à Marseille par le Pr Raoult font que pour l’INSEE les Bouches du Rhône ne sont plus en France! N’est-il pas évident que l’on nous ment sur cette question depuis le début! Par exemple pourquoi les décès en Epad ( plus de 5000!) ne sont-ils comptabilisés que depuis quelques jours seulement? Pourquoi les officiels ne répondent-il pas aux initiatives privées des cliniques, indutriels petits et grands situés en France. Pourquoi ne parle-t-on officiellement que des recherches lancées avec des partenaires européens et jamais des succès obtenus à Marseille etc…..Prions le Rosaire, oui bien sûr et avec ferveur, mais ne soyons pas dupes.
DUPORT
Vous avez du nez…
Isnard
Bonjour
Non, Sivolc. La non-prise en compte de la ville de Marseille vient d’un problème informatique dans les services d’état-civil de cette ville.
Ces chiffres n’étaient pas pris en compte pour les chiffres arrêtés au 23/3. Des estimations ont été faites pour les chiffres arrêtés au 30/3 mais seront davantage révisés dans les prochaines mises à jour car les comptages fournis par la ville de Marseille sont plus incomplets qu’ailleurs.
Toutes les données sont par ailleurs provisoires. Les petites mairies n’envoient parfois leurs données qu’une fois tous les 15 jours, car la secrétaire de mairie n’y travaille que quelques heures par mois. De plus, il y a le problème des décès qui concernent des personnes résidant habituellement à l’étranger ou l’inverse. Il faut neutraliser ceux-ci afin de ne pas fausser les données.
Habituellement, l’INSEE fournit des données provisoires, mais presque définitives 1 mois et demi après les faits. L’INSEE va plus vite exceptionnellement mais les chiffres seront davantage révisés. Patience et prudence, donc.
Laurent ISNARD (ancien fonctionnaire de l’INSEE).