Lu sur Riposte catholique :
"Les élections aux fonctions dirigeantes de la Conférence épiscopale italienne (CEI) ne soulèvent généralement pas un grand intérêt chez les Italiens. Chez les autres peuples on peut même dire que la curiosité est, au mieux, à peu près nulle. Pourtant, l’élection qui s’est déroulée le 10 novembre pour pourvoir à la fonction de vice-président de la région Centre de la CEI, a provoqué une énorme vague de commentaires en Italie et dans le monde. Pourquoi ?
Parce que parmi les candidat à ce poste de vice-président se trouvait l’archevêque Bruno Forte, nommé par le pape François secrétaire spécial du synode extraordinaire sur la famille qui s’est déroulé du 5 au 19 octobre, et auteur principal du “rapport intérimaire”, en tout cas des trois articles les plus controversés qui ont suscité, comme on sait, une véritable bronca dans l’aula synodale… Le résultat de l’élection n’a pas été très favorable au “protégé” du pape François, puisque Mgr Bruno Forte, archevêque de Chieti-Vasto, n’a obtenu que 60 suffrages alors que son concurrent, Mgr Mario Meini, évêque de Fiesole, en a récoltés 140… Une victoire écrasante de l’élu et une défaite tout aussi écrasante pour l’archevêque. Cela en dit long sur l’état d’esprit des évêques italiens…"