Vendredi, l'association Élus, Santé Publique & Territoires (ESPT), dont le président, le Dr Laurent El Ghozi, est maire-adjoint (PS) à Nanterre, va remettre les résultats de son rapport sur le sujet. Et ses conclusions sont plutôt favorables :
"Les salles de shoot constituent l'un des éléments de toute une palette d'outils pour permettre la prévention, l'accès aux soins et la restriction du trafic de stupéfiants"
Cette association a mené, avec le soutien de la ville de Paris et du Conseil Régional d'Île de France, des auditions d'experts médicaux, socios et juridiques. Pas étonnant qu'ils arrivent à cette conclusion, quand on voit qui tire les manettes de ce rapport. Philippe Goujon, maire (UMP) du XVe arrondissement et député de Paris, s'oppose à l'idée :
"Entre la loi de 1970 qui interdit l'usage de stupéfiants et l'ouverture par l'Etat de salles de consommation de drogues, on est en pleine schizophrénie ! Notre politique repose sur le sevrage et l'interdiction. Or avec ces salles, on brise le tabou de l'interdit".
Le préfet de police de Paris et le Procureur de la République sont également hostiles et le second a même estimé que de telles salles pouvaient être assimilées à de l'incitation à la consommation de stupéfiants. Enfin, si les défenseurs des salles de shoot jurent qu'il n'y a aucun rapport entre prôner l'ouverture de tels endroits et réclamer la dépénalisation, Laurent El Ghozi se prononce en faveur de la dépénalisation. Philippe Goujon explique :
"L'interdiction de consommation de drogue est un facteur puissant de dissuasion ! Si on dépénalise, les jeunes se diront pourquoi pas moi puisque c'est légal ?"
Yves Gingras
Au passage, on appelle cela des « piqueries » au Canada.
Eisbär
“Laurent El Ghozi se prononce en faveur de la dépénalisation”
Le TPI ne serre à rien face à la cohorte de crimes contre l’humanité commis au quotidien par nos responsables politiques précisément irresponsables. Pour eux un seul tribunal prévaut… le Jugement de Dieu… affaire à suivre !