Absent des derniers grands débats politiques, le président du Mouvement pour la France Philippe de Villiers a déclaré à l'AFP :
"Vous vous demandez si je vais refaire de la politique nationale: ma réponse est oui. Je n'exclus rien du tout, pas même une candidature à la présidentielle, ce serait la troisième. Vous en saurez plus à l'automne. Tous les évènements me donnent raison. L'échec de la frontière unique de l'Europe, l'espace Schengen. Celui de la monnaie unique – je disais déjà il y a 15 ans qu'on ne ferait jamais marcher d'un même pas les Grecs, les Irlandais, les Français et les Allemands. Enfin l'échec du gouvernement mondial unique, je rejoins en cela les déclarations d'Arnaud Montebourg qui parle de la nécessité de la démondialisation. Le problème c'est la dissociation de l'argent et du travail: dans toutes les sociétés, quand il y a eu cette dissociation, cela a été explosif. Aubry, Hollande, Sarkozy, Fillon…: sur le fond ils sont tous sur la règle commune de l'obéissance à Bruxelles, Francfort et l'OMC.
Depuis quatre ans, j'étais absent involontairement de la politique nationale, j'ai enchaîné des épreuves que je ne souhaite à personne: du fait de mes problèmes familiaux, puis de mes problèmes de santé, j'ai pris du recul, de la hauteur".