Sur les principes non négociables, pour François de Lacoste-Lareymondie,
…ce ne sont pas les propositions qui figurent dans les programmes des partis qui sont déterminantes. Bien plus importante est la position personnelle de chaque candidat, telle qu’elle transparait au travers de ses déclarations passées ou présentes, des votes qu’il a émis s’il a déjà siégé au Parlement, des liens qu’il a noués avec tel ou tel groupe de pression, ou des engagements qu’il a pris vis-à-vis de ceux-ci : ce sont eux qui conditionneront son comportement à l’Assemblée nationale.
Aussi, dans toute la mesure du possible c’est-à-dire en appréciant avec réalisme leurs chances d’être élus, doit-on favoriser les candidats dont on connaît la force des convictions et la capacité de résistance aux pressions des lobbies. Et doit-on symétriquement s’efforcer d’éliminer sans hésitation tous ceux, quel que soit le parti auquel ils appartiennent, dont on sait d’ores et déjà qu’ils pousseront à l’adoption de lois attentatoires aux principes non “négociables” ou qu’ils en voteront le projet s’il vient à être présenté. Quitte à laisser élire des candidats qui seraient plus éloignés de notre préférence naturelle mais dont l’élection éventuelle n’aurait pas la même portée : mieux vaut sans doute un opposant anonyme à l’actuelle majorité qu’un de ses membres que l’on sait très engagé en faveur de propositions mortifères ou militant aux côtés des lobbies gays.