François Fillon envisage la disparition du poste de Premier ministre :
«La logique des institutions que je souhaite, si on la pousse jusqu’au bout, c’est le vrai régime présidentiel. On a un président de la République qui dirige le gouvernement lui-même», a expliqué François Fillon, précisant toutefois qu’à son avis, «la France n’est pas aujourd’hui prête à accepter un système comme celui-là».
Mais dans Valeurs actuelles, Philippe Tesson dit ne pas croire que le nouvel équilibre durera : quand les choses iront mal, le nouveau Président sera tenté d’en faire, comme ses prédécesseurs, porter la responsabilité à son Premier ministre.
[…] Nicolas Sarkozy saura bien, le moment venu et si le moment vient, redonner au premier ministre sa fonction de bouclier. On peut faire confiance à son pragmatisme.