Dans un communiqué, le supérieur de la Sainte Croix de Riaumont apporte des compléments à l'article du Figaro cité l'autre jour. Extraits :
"je tiens à me démarquer de l’analyse très sévère
qu’il fait de l’opération de restauration des cloches de Notre Dame.
Il est incontestable que ces cloches étaient mal accordées au grand
Bourdon. A mon avis, cette magnifique entreprise
et les frais qu’elle entraîne sont pleinement justifiés et je ne
m’associe pas à ceux qui la dénigrent.L’article dénonce à bon droit le traitement réservé aux anciennes
cloches. Quels que soit les considérants administratifs de l’affaire,
il est inconcevable de s’en débarrasser comme des objets encombrants
de consommation courante qu’on jette quand on n’en a plus l’utilité.
Je ne peux pas croire qu’il n’existe pas une solution juridique pour
sauver ces cloches. Quelle que soit leur valeur musicologique, elles
sont des témoins des grandes heures de la capitale : elles ont sonné
l’armistice de 1918, la libération de Paris et la visite de Jean Paul
II en 1980 ! […]Je tiens absolument à souligner qu’avant d’en venir aux moyens légaux que détaille l’article
et de répondre aux questions des journalistes, j’ai multiplié pendant
trois semaines des démarches amiables auprès de l’archevêché. Je suis
peiné qu’elles n’aient rencontré que le silence. Les courriers sont
restés sans réponse écrite. Les visites n’ont amené aucune réaction.
L’une d’entre elles a été tout simplement éconduite. A l’heure du
dialogue et de la communication, je le regrette vivement. Il n’y a eu de ce fait même aucune "violence" dans nos échanges ; sur ce point, le récit de la journaliste du Figaro a été au-delà de mes propos.De tous ces échecs, j’ai bien sûr informé mes supérieurs religieux.
J’ai alors, sans "colère" mais sans faiblesse non plus, employé les moyens que me donne la loi. J’ai mené et continuerai de mener deux actions bien distinctes :
En tant que Président de l’Association de Sauvegarde du
Patrimoine Religieux et Liturgique, j’ai dans l’urgence fait mettre les
cloches sous protection judiciaire. C’est une action civile qui n’a
rien d’une agression. Si malgré cette démarche, les cloches venaient à
être détruites, j’entamerais la procédure prévue par mon avocat.En tant que Président de l’Association Sainte-Croix de Riaumont, je
continue à demander que ces cloches soient dévolues au chantier de
l’église Saint Jean Baptiste à Riaumont, puisqu’à ce jour aucune raison
ne m’a été donnée de ne pas conclure la procédure entérinée en
juillet dernier par la DRAC. […]"
Jean Theis
Je suis pleinement d’accord avec le Père Hocquemiller et nullement étonné de la réaction de l’Archevêché de la part de qui on ne peut encore espérer nulle attitude raisonnable ou charitable.
stevenson
il n’y a pas de guerre des cloches … mais il y a des cloches ca c’est sûr !
jano
Cette affaire avec l’archevêché qui manque de politesse et de bon sens, me donne le Bourdon!
P.R.
Il faut écrire au Pape en mettant en copie l’archevêché.
Ethos
Ayez pitiez de nous Seigneur!
Jericho? Ah tiens :
Que sonnent les cloches de Jéricho !
Que sonnent les trompettes de Jéricho !
Comme un oiseau blessé, mon Fils, le peuple et la Nation
Sombrent, tel un navire sans horizon, en totale perdition
France, noble, souveraine, les vertus de notre République
Sont vouées aux coteries sociales, au nom de la politique
Dernier règne de ce siècle, toute la Nation macère dans la souffrance
Du noble citoyen au laborieux paysan, la dignité du peuple de France
Livrée aux seules forces de pouvoirs suprêmes, des lois d’aldutération
Ne tarderait guère de répudier les puissances occultes par la sanction
Dernier règne de ce siècle, façonné dans la conformité et la servilité
Le Peuple est anémié et devenu méprisé, déchu du droit de sa velléité
Il n’est plus maître de régir son atome familial au regard de sa dignité
Tant les actes de corruption et les crimes impunis troublent sa liberté
Dernier règne de ce siècle, combien de sectes, de confréries politiques
Se multiplient, prolifèrent, imposent toutes leurs œuvres despotiques
Elles arrachent les racines des organisations, fondements de la Nation
Détruisant la famille interdisant l’enfant à naître violant toute cohésion
Nation régit par de funestes subtilités obscures au cœur de la politique
Enseigne à l’enfant nos plus nobles et réelles valeurs de la République
Pense à l’ordre moral et extirpe-toi des ténèbres en préservant leur vie
Forge tes actes sur les fondements de la République, ceux de la Patrie.
André-Louis GUIDROUX
eljojo
Le diocèse de Paris a-t-il répondu à cet article ?
Ca pourrait être un élément de réflexion. Ils ont peut-être une bonne raison qui nous échappe, ou pas.
Quoi qu’il en soit, il serait bon d’avoir leur version des faits…