"Les pilules contraceptives les plus récentes induiraient un risque accru d’accidents par thrombose veineuse (formation de caillots) selon une étude publiée le 27 mai dans la revue médicale The BMJ Today.
Réalisée par des chercheurs britanniques, la nouvelle étude relève que les femmes prenant des contraceptifs oraux combinés contenant de la drospirénone, du désogestrel, du gestodène et de la cyprotérone ont un risque de thrombose veineuse multiplié par quatre par rapport à celles ne prenant pas la pilule. Le risque est également presque doublé (1,5 à 1,8 fois supérieur) par rapport aux femmes prenant des contraceptifs oraux estroprogestatifs plus anciens contenant du lévonorgestrel, de la noréthisterone ou du norgestimate. En France, les risques cardiovasculaires des pilules les plus récemment mises sur le marché, également appelées pilules de 3e et 4e générations, ont été médiatisés fin 2012 et début 2013. Cette médiatisation et un plan d’action des autorités sanitaires ont conduit dans l’année qui a suivi à réduire de près de 25 % la vente de ces pilules au profit des plus anciennes, également appelées pilules de 1ère et 2e générations. […]"