Robert Redeker, le professeur de philosophie qui avait été menacé de mort pour une tribune critique envers l’Islam dans Le Figaro, a déclaré :
"Je me retrouve par protection, pour me protéger comme si j’étais un délinquant. C’est une situation paradoxale mais en même temps dont on ne peut sortir".
Il est sorti hier, seul, mais équipé d’un "boîtier" :
"C’est une sorte de balise, cela ressemble à ce qu’on peut imaginer pour des délinquants sous contrôle judiciaire, des bracelets électroniques, des choses comme ça".
Depuis un an, M. Redeker, 53 ans, se cache toujours :
"Pour échapper aux assassins éventuels, c’est impératif de ne plus avoir d’habitude. La menace, il faut vivre comme si elle n’existait pas en sachant qu’elle existe. On m’a dit +attention, c’est quand vous baisserez la garde croyant qu’il n’y a plus la menace que ça peut devenir très dangereux+. Ca peut être dans cinq ans, dans dix ans ou jamais".
Il lui faut donc vivre la peur au ventre.