Le président d’Alsace d’abord, faché avec le Front National depuis 1989, a fait sa visite aux BBR. Il donne ses impressions :
"[J]’ai été heureux de revoir de nombreux camarades que j’avais perdus de vue. […] Certains hiérarchiseront leur adhésion affective à ces concepts, mais ce qui nous unit est plus fort que ce qui nous divise. […]
J’ai en effet rencontré Dieudonné et nous avons échangé quelques propos : très sympathique, intelligent, rebelle, rigolard et sérieux à la fois. Un curieux mélange que j’apprécie à vrai dire, même si je ne partage pas toutes ses analyses. Quant à sa présence aux BBR, je pense qu’elle est courageuse et normale. Courageuse, car il faut oser, comme il le fait, dire merde au système qui terrorise nos peuples, normale car dans une démocratie digne de ce nom, le dialogue est le bienvenu. […] Dieudo n’a pas à me réconcilier avec le Lepenisme. Je suis un homme libre. Quand Le Pen dit des vérités, je l’approuve et quand je suis en désaccord, je le dis aussi. Que cela plaise ou déplaise : me ne frego (je m’en fous). […]
Je crois au rassemblement des énergies, au rassemblement autour de projets communs. […] Je crois que l’avenir se situe dans ces convergences de volontés, de luttes et d’initiatives. Nous n’avons de toute façon pas le choix. Nous sommes le dos au mur. […] J’apporterai mon soutien à l’élection présidentielle au candidat le plus résolument opposé au «système à décérébrer nos peuples». J’expliquerai et exprimerai le moment venu mon choix."
hubert Muda
Robert Spieler est un homme de conviction profondément honnête et qui a le souci du bien commun et de l’intérêt national.
J’espère que le FN et Alsace d’Abord trouveront des possibilités d’accord aux législatives de 2007 et aux municipales et cantonales de 2008 en Alsace.
Je suis également heureux que le leader du FN Alsacien, Patrick Binder, ait mis un peu d’eau dans son vin et ait désormais des relations cordiales avec Monsieur Spieler.
Pascal G.
@hubert Muda
Quand on est parti, on ne revient pas en annonçant que l’on dictera ses conditions pour revenir. Sauf si on représente un passage incontournable. On revient, parce qu’on juge que c’est là qu’on sera le plus utile et efficace, et le mieux accueilli. Et on soutient celui que l’on est venu entendre au BBR. Ce n’était pas le dénommé Dieudonné. Lequel est un personnage sans grand intérêt intellectuel et humain, dont l’attitude de recherche de notoriété actuelle ne doit pas faire oublier les injures racistes faites aux français, et aux catholiques particulièrement, dans ses sketches “humoristiques” durant 10 ans, avant la blague de trop à l’égard des juifs qui a ruiné sa carrière, ni la haine déversée sur M F Stirbois à Dreux. Je ne trouve pas que le fait qu’il ait été vomi par certaines officines de la communauté juive, qui haïssent également la droite nationale, suffise à faire de lui un arbitre des élégances morales, politiques et intellectuelles. Les ennemis de mes ennemis ne sont pas nécessairement des amis.
L’idée de convergence d’initiatives exprimée par Robert SPIELER existe : c’est l’Union Patriotique qui ne demande qu’à vivre.