Vincent Pécot, président de l'association Michel-Magon, à la tête de cette école catholique hors contrat de 32 garçons du CE1 à la 5e, déclare à La Nouvelle République :
"Comment analysez-vous la décision du conseil d'Etat qui confirme l'autorisation d'ouverture de l'école ?
« Les moyens déployés au plan judiciaire me semblent disproportionnés. Aller au Conseil d'Etat pour une petite école comme la nôtre, c'est beaucoup d'énergie et d'argent qui ont été dépensés. Il n'existe pas de motifs objectifs d'exiger sa fermeture. Nous sommes en règle au niveau pédagogique, de l'hygiène et de la sécurité ou des bonnes mœurs. »
Qu'entendez-vous par école confessionnelle ?
« C'est une autre approche : plus de discipline, de morale, de rigueur avec des méthodes d'enseignements plus traditionnelles : méthode syllabique en lecture, davantage de chronologie en histoire, cours de catéchisme soutenus, chants polyphoniques et grégoriens… Et vous voyez ici des signes extérieurs religieux qu'on ne pourrait se permettre ailleurs. On peut trouver cela ridicule mais personne ne doit avoir de complexe dans ses convictions dans le respect de l'autre. »
D'où viennent les élèves ?
« De familles qui habitent à proximité et qui ne sont pas satisfaites de leur scolarité. Beaucoup de gamins ne se plaisent pas spontanément à l'école. Ici, on propose également des activités manuelles. On ne prétend pas être meilleur et on ne veut pas concurrencer l'école communale. Après, ils repartent dans des circuits traditionnels. »"