Intéressante opinion de Jean-Marie Guénois sur la rencontre prévue demain entre Mgr Fellay et le cardinal Levada :
"la clé de cette évolution se trouve paradoxalement dans l'échec des discussions menées depuis deux ans par des théologiens qualifiés entre Rome et la Fraternité Saint Pie X. Un échec seulement apparent de mon point de vue. Ces discussions avaient pour objet d'établir l'inventaire des points de désaccords à propos du Concile Vatican II. Essentiellement : la liberté religieuse, le dialogue avec les autres religions, l'œcuménisme (unité des chrétiens), la réforme de la liturgie de la messe. Le fruit le plus important de ces discussions est qu'elles ont permis d'établir sur quels points précis et donc pourquoi il y a divorce. Et surtout de mettre de côté ce qui fâche, non pour l'oublier mais pour admettre que ces aspects là du Concile Vatican II ne sont pas au cœur de la foi de l'Eglise catholique qui est fondamentalement la foi au Christ. Et que l'on peut se dire catholique avec cette possibilité de critique. [Et la FSSPX ne s'en prive pas, avec, hier, une longue critique du prochain évènement à Assise, NDMJ]
Bien sur, il faut voir comment Mgr Bernard Fellay et la Fraternité Saint Pie X vont entendre cette lecture des choses. Il rencontre pour cela à Rome, mercredi 14 septembre, le cardinal Levada, préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi et président de la commission Ecclesia Dei, structure compétente pour gérer cette question. Mais quelque soit l'issue le point clé est cette relecture romaine du Concile Vatican II dans la « continuité » avec la tradition. C'est d'ailleurs ce que Benoît XVI avait annoncée comme son programme en décembre 2005 lors du fameux discours à la Curie romaine.
Cette vision, aujourd'hui en acte, sera mal comprise, voire insupportable à la gauche de l'Eglise qui a tendance à placer ces points de litiges avec les intégristes au centre de la foi. Mais il faut objectivement reconnaître que cette aile pratique elle aussi un élagage sur une série de points de doctrine où elle clame publiquement ses désaccords : célibat sacerdotal en particulier, mariage des prêtres, ordination de femmes, communion pour les divorcés remariés. Et aussi – c'est moins connu – à propos de la présence « réelle » du Christ dans l'eucharistie (plutôt admise comme symbolique sur le mode protestant et non comme réelle), il insiste sur la "Parole", la Bible, comme lieu tangible de la rencontre avec Dieu, doute de l'importance des sacrements à l'ancienne, celui de la réconciliation en particulier, de l'importance de l'enseignement de la foi catholique… Autant de remises en cause qui irritent les branches plus traditionnelles de l'Eglise qui font justement de ces questions de chevaux de bataille.
Est-ce à dire que Benoît XVI ouvre là un champ nouveau pour le débat interne dans l'Eglise ? Oui, d'une certaine manière, puisqu'il admet que des points qui semblaient essentiels restent importants mais relatifs vis-à-vis du noyau de la foi catholique. Non, d'un autre point de vue, car il met le cap non sur la « tradition » par une sorte de marche arrière mais sur l'identité profonde de la foi catholique.
[…] L'avenir dira aussi si sa double intention pédagogique dans cette volonté de réconciliation avec la mouvance Lefebvriste portera des fruits :
– à l'intérieur de l'Eglise pour développer une culture de tolérance qui ne s'adresse pas seulement aux non catholique mais aux ultra-catholiques souvent détestés. Sans oublier une réconciliation intellectuelle avec ce que la tradition de l'Eglise peut apporter de bon à la situation actuelle.
– Vis-à-vis de ces milieux traditionnalistes, souvent issus d'une culture de « catholicisme intransigeant » pour conduire à une tolérance vis-à-vis de ceux qui ne pensent pas comme eux. Et pour saisir que « l'ouverture au monde » voulue par le Concile Vatican II qu'ils fustigent comme la cause de tous les maux ne porte pas que des fruits négatifs."
Guiharan
Les commentaires vont surement se déchainer sur la toile, à tord et à travers, pendant au moins un mois (à partir du 14 septembre, et jusqu’après la réunion du 27 octobre)…
Mais cette “pia interpretatio” de l’abbé de Tanoüarn me semble plus profonde : http://ab2t.blogspot.com/2011/09/assise-iii-ceux-qui-crient-avant-davoir.html
Xavier
Il me semble qu’il y a une sérieuse méprise. La FSSPX fait bien plus que critiquer sainement le concile Vatican II, elle le calomnie. Elle calomnie aussi le Bx Jean-Paul II et même, à l’occasion, le Saint-Père Benoît XVI. Pire que ça : certains membres de ce mouvement quasi-schismatique méprisent ouvertement le rite ordinaire de la messe (on a beau jeu après de stigmatiser ceux qui se méfient du rite extraordinaire…) allant parfois jusqu’à refuser de communier (comme si c’était “moins” le corps et le sang du Seigneur).
Quant à dire que ce qui est fondamental dans l’Église, c’est la foi au Christ, je ne peux qu’être d’accord. Les protestants, au demeurant, ont également foi au Christ. Que doit-on en conclure ?
Car ce que l’auteur de l’article oublie un peu vite, c’est que la FSSPX refuse l’obéissance au successeur de Pierre et à un concile authentique. On ne lui reproche pas de critiquer, on lui reproche de n’en faire qu’à sa tête et de diviser le corps du Christ. On lui reproche de s’estimer plus sage que l’Église et plus apte à décider ce qui relève de sa sainte doctrine, comme si l’Esprit-Saint, plutôt que de guider l’Église, s’était mis à guider la FSSPX à la place (mais peut-être qu’ils le croient effectivement).
Bref, j’appelle de tous mes voeux le retour de la FSSPX dans le giron de l’Église. Mais soyons aussi lucide sur l’esprit de désobéissance et de fronde qui anime cette communauté. On est loin de l’obéissance des saints.
[C’est bien l’idée de l’article cité : transformer l’esprit de fronde en critique constructive – voire en ‘disputatio’, comme aux grandes heures de l’Eglise en Occident. MJ]
Jacques
Très intéressant en effet, et surtout cette mise en perspective des deux positions opposées entre les “intégristes”, et les progressistes.
Il est intéressant en effet de voir que les points de contestations de la FSSPX sont bien moins graves et mettent bien moins en péril l’Eglise.
Pour résumer et caricaturer, il vaut bien mieux ne pas être un fanatique des prèches du pasteur et rester attaché à l’enseignement bi-millénaire sur la présence réelle.
Je crois enfin que sur cette question des discussions, nous autres laïcs devont rester humble et faire confiance dans l’Eglise. Faire preuve de patience car comme le dit à juste titre Mgr FELLAY il me semble, “à vue humaine c’est impossible”, car il faudra bien l’action du Saint Esprit, et l’humilité des chrétiens pour que cette blessure se referme. Et puis patience parceque cela ne se fera pas en un jour, et nous sommes sans doute au début d’un long processus ( à moins d’un miracle). L’Eglise n’aime pas les révolutions, et c’est sans doute d’ailleurs ce qui pose le plus de problème dans la réception du CVII aujourd’hui.
En bref prions, Saint Pie X, la Vierge Marie, et l’Esprit Saint pour que l’Eglise sorte triomphante de cette délicate situation
c
Je crois, malgré “son intransigeance et ses écarts de langage” la FSSPX beaucoup moins loin des fondamentaux et dogmes de l’Église catholique que ceux qui se disent catholiques adultes, mais qui ont pris d’assaut les paroisses en reléguant, complices ou contraints, certains prêtres à des rôles de figurants ou de travailleurs sociaux. Et pourtant ces catholiques dits adultes, on les laisse beaucoup plus facilement s’exprimer partout et à tort et à travers (avec même une certaine presse qui se dit catholique pour eux). Et il faut voir comment ils s’expriment contre ceux qui ne pensent pas comme eux (à croire que c’est le même clivage qu’entre les partis dits démocratiques et républicains et un certain parti qui fait pourtant aux élections 20% des voix des votants!). Et pourtant ces catholiques adultes, ils ont bien vidé les églises, si certains à l’inverse, côté tradition (lefebvristes ou non) ont réussi à renverser la tendance, et connaissent de nombreuses vocations sacerdotales.
Remercions le Saint Père de faire le maximum pour que la raison permette de nouveau des rencontres plus sereines, et avec la grâce de Dieu.
sanglier fou
ce n est qu un preembule!!:derriere arrive le plat de resistance!
la reintegration de nos freres orthodoxes!
roro
“ces milieux traditionalistes, souvent issus d’une culture de « catholicisme intransigeant » pour conduire à une tolérance vis-à-vis de ceux qui ne pensent pas comme eux.”
C’est un peu du gloubi-boulga sémantique.
– Le catholicisme ne peut pas être autre chose qu’intransigeant, par définition. Mais le qualificatif est inapproprié, c’est une peu comme dire que la liberté est intransigeante.
– On ne doit pas “tolérer” des gens, mais les aimer. Imaginez: “Tolérez vous les uns les autres” : super enthousiasmant !!
– “Les gens qui ne pensent pas comme eux”: la pensée de qui que ce soit (moi ou les autres) n’a strictement aucun intérêt ni aucune valeur à côté de la vérité et de l’enseignement de Dieu.
cad
On ne peut nier la foi de ces tradi intransigeants faisant des efforts importants pour assister à la messe ,mais certains sont restés bloqués à l’époque du combat des catacombes des débuts de la fraternité .je viens d’assister à une de ces messes ,indigence du sermon répétant les mises en garde que l’on entendait jadis avec en prime du “Ratzinger”pour parler de notre pape nous sommes loin des sermons ciselés de mgr LEFEBVRE .quand je lis dans le dernier “RIVAROL”courrier des lecteurs une critique des JMJ de madrid avec une photo (truquée ? )de jeune en tenue légère sous la canicule , nous sommes là en plein pharisaisme.
Ethos
Parce Domine, parce.
Lyonnais
A lire et relire, ce beau discours de Saint-Pie X, aussi éloquent qu’actuel :
“Quand on aime le Pape, on ne discute pas au sujet des mesures ou des ordres qu’il donne ; on ne recherche pas jusqu’où doit aller l’obéissance, et quelles sont les choses dans lesquelles on doit obéir. Quand on aime le Pape, on n’objecte pas qu’il n’a pas parlé assez clairement, comme s’il était obligé de répéter à l’oreille de chacun ses volontés clairement exprimées, tant de fois, non seulement de vive voix, mais encore par des lettres et d’autres documents publics ; on ne met pas en doute ses ordres, sous le prétexte, si facile pour celui qui ne veut pas obéir, que ce n’est pas le pape qui commande, mais ceux qui l’entourent. On ne limite pas le champ où son autorité peut et doit s’exercer. On ne préfère pas à l’autorité du Pape celle d’autres personnes, si doctes soient-elles, qui ne sont pas du même avis que le Pape : car, si elles ont la science, elles n’ont pas la sainteté, parce que celui qui est saint ne peut être en dissentiment avec le pape.”
St-Pie X, discours aux prêtres de L’union apostolique, 1912
catherine
Pourquoi parler d’échec au sujet de ces discussions canoniques; elle n’avaient pas vocation à aboutir directement à un accord, mais uniquement d’exposer de part et d’autre des points de vue doctrinaux, de mieux se comprendre mutuellement. Et en ce sens ,elles se sont bien passées,pour ce qu’on n’en a su, en ce sens que chacun a pu exprimer ce qu’il souhaitait exprimer et a écouté l’autre; elles ont abouti à une meilleure connaissance de l’autre et à un dialogue.
roro
A Lyonnais:
Ne pas oublier d’appliquer cette très belle citation au Pape lui-même.
Ne pas oublier que si on appelle “le Pape” une personne précise à un moment précis, on appelle aussi “le Pape” la Papauté depuis 20 siècles et sur les siècles à venir.
Thibaud
La première phrase de l’article (que j’admets ne pas avoir lu jusqu’au bout) semble indiquer que Jean-Marie Guénois est persuadé que les discussions qui s’ouvrent demain déboucheront à très brève échéance et nécessairement sur la fin du schisme lefebvriste et le retour de la FSSPX dans l’Eglise (le titre de son article que je ne peux pas lire, n’étant pas abonné au Figaro, est : “Rome prépare un accord avec les intégristes” sans “?”). Ce serait effectivement une excellente nouvelle (la résolution d’un schisme est toujours une excellente nouvelle) mais c’est la première fois que je vois un tel optimisme. Quelqu’un aurait-il lu l’article dans Le Figaro et pourrait nous expliquer les causes de cet optimisme ?
[L’idée de l’article est la même que celle développée sur son blog d’où est extrait ce post. MJ]
Guillermo
Une réconciliation franche et définitive serait une source de joie pour tout catholique, à part les soixante-huitards attardés de l’Eglise, mais “wait and see” ! Devant une certaine attitude des chefs de la FSSPX, on ne peut pas crier victoire trop vite.
lama12
Ce n’est pas l’acceuil du diocèse de Poitiers (qui n’utilise plus le mot ” paroisse”)à l’IBP, [Mr l’abbé Laguérie n’a qu’à dire la messe chez lui – mais pas dans une église -]qui va dégeler l’atmosphère avec la FSSPX en France !
jeffmoveone
La difficulté de se reconclilier sera moindre avec la FSSPX qu’avec les progressistes .Ceux-ci ont l’idée du monde et veulent adapter leur croyance à la mode du moment.Beaucoup de dégats sont à deplorer de leur part.Ils n’ont su faire que de diviser au lieu de rassembler et de jeter aux orties toutes les valeurs et les traditions millenaires de l’Eglise.Pourquoi des intégristes? Parceque des progessistes.
Guizmoet
Seigneur que votre volonté soit faite !
Je prie depuis longtemps pour que cette réconciliation ait lieu, ayant beaucoup d’amis des deux côtés !
U.
Comment ne pas avoir une immense gratitude pour la FSSPX, grâce à laquelle, on peut le dire, la Messe tridentine a été sauvegardée, et revient aujourd’hui dans quelques églises. La Messe revient de façon très opportune aujourd’hui, car il est des jeunes pour lesquels les combats de 68 paraissent ultra désuets, et ces jeunes retrouvent avec un vrai soulagement une Messe véritablement extra-ordinaire, c’est-à-dire une Messe qui tranche avec un monde dont l’ordinaire est trop souvent désolant, où ils ne peuvent trouver les réponses à leurs aspirations les plus profondes: la beauté, le recueillement…
Pour autant que je sache, tous les membres de la FSSPX ne sont pas sédévacantistes. Et leurs sermons sont loin d’être simplets. Leurs sermons font souvent preuve d’un grand courage lorsqu’ils affirment vaillamment certaines positions. Et le courage des uns stimule le courage des autres.
Personnellement, il m’arrive d’aller à des messes de la FSSPX, et je ne les ai jamais trouvées déplaisantes.
Ce que je ne comprends pas, c’est que ce qui est reproché à la FSSPX se retrouve ad nauseam dans les églises “baba cool” : critique du Pape etc… (voir ci-dessus dans le texte pour la critique des enseignements de l’Eglise : célibat sacerdotal, ordination de femmes, communion pour les divorcés remariés, présence « réelle » du Christ dans l’eucharistie, la dévalorisation du sacrement de réconciliation.)
Les sermons des prêtres de la FSSPX m’apportent infiniment plus que les sempiternelles remontrances contre le latin, et les discours bien-pensants de certaines communautés ouvertes à tout sauf à la FSSPX me laissent une impression de profond malaise. Je crois que l’attrait qu’exerce la FSSPX sur des jeunes épris d’absolu réside dans le fait que la FSSPX abrite certains prêtres très compétents qui font partie des trop rares prêtres qui osent encore énoncer certaines vérités. Et ces vérités sont bonnes à entendre… même si elles nous conduisent à une remise en question.
La FSSPX ne sera peut-être pas pleinement réintégrée, mais son enseignement sur certains points qui sont en accord avec l’Eglise est incomparable.
Olivier M
Il n’est pas juste de parler d’esprit de fronde à propos de la FSSPX.
Si fronde il y a, c’est dans les conséquences de Vatican II qu’on le trouve: fronde contre la messe catholique plurimillénaire, fronde contre la Tradition de l’Eglise, fronde contre la foi et la présence réelle.
La FSSPX affiche au contraire sa fidélité à 1900 ans de catholicisme et à l’enseignement de tous les Papes depuis St Pierre jusqu’à, au moins Vatican II.
Philippe Régniez
Une fois n’est pas coutume, et puisqu’en relation avec le sujet. Trois parutions de ce mois qui permettent de comprendre les divergences présentes.
S.S. LEON XIII – Recueil d’Encycliques en réponse aux erreurs du monde moderne.
SEPT ENCYCLIQUES CRUCIALES EN REPONSE AUX ERREURS DU MONDE MODERNE.
« Mais ce pernicieux et déplorable goût de nouveautés que vit naître le XVIe siècle, après avoir d’abord bouleversé la religion chrétienne, bientôt par une pente naturelle passa à la philosophie, et de la philosophie à tous les degrés de la société civile. » (Immortale Dei)
QUOD APOSTOLICI MUNERIS (1878)
Des monstrueux systèmes du socialisme et du communisme, des théories qui les animent et de leur réfutation.
AETERNI PATRIS (1879)
De la philosophie et de la morale chrétiennes et occidentales, des lois de leurs raisonnements. Des principaux apologistes et scolastiques. De saint Thomas d’Aquin. De la fausseté et des dangers des raisonnements autres.
DIUTURNUM (1881)
« C’est en vain que, inspiré par l’orgueil et l’esprit de rébellion, l’homme cherche à se soustraire à toute autorité ; à aucune époque il n’a pu réussir à ne dépendre de personne. A toute association, à tout groupe d’hommes, il faut des chefs, c’est une nécessité impérieuse, à peine, pour chaque société, de se dissoudre et de manquer le but en vue duquel elle a été formée. »
De l’origine du pouvoir civil.
HUMANUM GENUS (1884)
Du relativisme moral et philosophique. De la Franc-maçonnerie.
IMMORTALE DEI (1885)
De la confrontation des théories matérialistes avec la doctrine chrétienne
LIBERTAS PRAESTANTISSIMUM (1888)
De la liberté humaine. De ses différentes conceptions, de sa réalité.
RERUM NOVARUM (1891)
De la doctrine sociale de l’Eglise.
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S.S. PIE IX – Syllabus & Encyclique Quanta Cura.
60 pages, 16 euros + 8 euros de port courrier avion AR.
Le catalogue raisonné – en 80 propositions – des erreurs du monde moderne, et son encyclique de référence.
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TERTULLIEN – Contre les Spectacles.
64 pages, 18 euros + 8 euros de port courrier avion AR.
« Tertullien examine pour nous posément, minutieusement, les origines païennes des spectacles et des fêtes, leur relation intime avec l’idolâtrie.
Que d’évocations dans les descriptions des jeux et des spectacles, quelles notes familières, car il nous suffira bien souvent de remplacer un mot par un autre, de lui trouver un équivalent moderne, pour nous retrouver, assis sur un strapontin ou dans un fauteuil, en paysage familier. ….. »
Un ouvrage sidérant qui permet un regard neuf sur le monde moderne insane dans lequel certaines forces obscures nous forcent à vivre.
phiconvers
La lettre sur Assise de l’abbé de Cacqueray, “autorisée par Mgr. Fellay”, est bien inopportune et traduit malheureusement le combat anti-normalisation de la chère FSSPX. Prions donc de plus belle.
peccator
Bonjour. Je ne peux qu’encourager les lecteurs de ce blog qui cherchent sincèrement à comprendre la question importante du combat pour la Tradition à lire deux livres sans lesquels tout cela semble absurde : La conjuration antichrétienne de Mgr. Delassus (1909), et Ils L’ont découronné de Mgr. Lefebvre. Tout débat entre blogueurs n’ayant pas lu ces deux ouvrages me semble, malheureusement, stérile. A bon entendeur, salut !
Mû de Jamir
A méditer, la position définitive sur l’obéissance à la hiérarchie catholique du cardinal Siri (“papabile” en 1978), bien ancrée dans son testament :
“Il faut obéir à qui il faut obéir, pour ne pas obéir à qui il ne faut pas obéir ».