Dans une lettre du sous-secrétaire du Conseil pontifical pour la pastorale de la santé, Mgr Jean-Marie Mupendawatu, adressée le 6 juin au prêtre de l’archevêché de Barcelone, le P. Custodio Ballesteros, qui avait fait part au dicastère de son inquiétude face à la pratique d’avortements dans des hôpitaux et devant le silence de l’Eglise locale, le Conseil pontifical pour les Service de santé écrit qu'il
"est conscient de ce défi surtout pour les hôpitaux catholiques, car ils sont tenus de protéger et défendre la vie humaine dans une culture de mort. La situation de certains hôpitaux catalans par rapport à l’avortement préoccupe l’Eglise universelle."
Le Conseil pontifical exhorte les responsables
"à vérifier les faits en détail pour que l’on puisse, dès que possible, chercher des solutions concrètes à d’éventuels problèmes identifiés".
L’Hôpital San Pablo de Barcelone et l’hôpital général de Granollers figurent dans le registre officiel du ministère de la santé comme centres de santé qui ont déclaré des avortements légaux en 2009. Un porte-parole de l’archidiocèse de Barcelone, rapporte que
"la direction de l’hôpital a ordonné au Service de Gynécologie-obstétrique de ne pas pratiquer d’avortements".
L'évêché de Terrassa a condamné publiquement la réalisation d’avortements dans l’hôpital de Granollers et demandé qu’il soit un centre exempt de ces pratiques, même si pour le moment aucun changement dans ce sens n’a été constaté.