Le premier ministre britannique tenait beaucoup à cette réforme, qui allait dans le bon sens : la création d’écoles privées devait être facilitée, tandis que les écoles publiques devaient acquérir une plus grande autonomie. David Cameron, le nouveau dirigeant conservateur, avait lui-même promis de soutenir ce projet qui renforcait la liberté de choix des parents.
La gauche du parti travailliste et les syndicats enseignants ont toutefois été opposés au projet dès l’origine. Ils ont été encouragés dans leur obstruction par la maladresse du ministre de l’Education, la jeune catholique Ruth Kelly. Cette dernière a récemment été politiquement affaiblie par le scandale du recrutement par son administration de délinquants sexuels à des postes d’enseignement.
Le premier ministre britannique a donc dû "lâcher du lest" sur son projet, rendant des pouvoirs aux conseils locaux qui, tenus par la gauche éducative, sont les gardiens d’un immobilisme dirigiste dans le système scolaire. Il se pourrait qu’il ait à céder encore davantage pour que son projet soit accepté par les députés de son parti. (Source, v.o.)
La bonne nouvelle, c’est que Ruth Kelly continue de se fixer pour objectif de créer un système où "les parents choisissent l’école, et non l’école les parents."
Krokogno
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