Syndrome post-avortement chez l’homme ? Il tue un marginal, pour savoir ce que cela fait. Et son avocate trouve un argument pour le défendre. Pour l’avocate, c’est en 2013 que la personnalité de l’accusé a changé :
« Sa petite amie Laura a avorté, l’a quitté. Il a souffert ensuite d’une grave polyarthrite. Il a dû abandonner son rêve de devenir pompier, alors qu’il voulait sauver des vies. Cette colère, cette frustration qui est en lui va alors exploser. Il est rongé par ce mal. Ses pulsions deviennent plus importantes. Un garçon normal n’aurait pas pu commettre ces faits-là. Il présente des troubles psychotiques. Il a pris conscience de son anormalité. Il s’est soigné en prison. Il a changé. Ce n’est plus le même. Prononcer une trop longue peine contre lui, ce ne serait pas lui permettre de guérir ».