D'un lecteur de Présent à propos du drame de Brétigny :
"Pour moi, ancien cheminot, qui ai pratiqué la gare de Brétigny que je
connais bien, j’ai été touché affectivement. J’ai vu les photos du
premier jour à la télévision, une éclisse lourde entre les lames d’un
aiguillage. C’était la façon dont les maquisards (FFI,
résistants, voire communistes) provoquaient les déraillements de trains
durant l’Occupation pour empêcher les aiguillages de se fermer. Au
demeurant, on ne voit pas : 1/ comment un gros boulon soigneusement
serré peut se desserrer de lui-même. 2/ comment de plus il peut se
desserrer totalement jusqu’à sortir de son logement. 3/ comment, non
seulement un, mais quatre (ou huit, je ne sais plus) boulons peuvent
faire la même chose simultanément. 4/ comment l’éclisse (10 kg a-t-on
dit) ainsi libérée peut sauter assez loin, et tomber juste là où il faut
qu’elle aille pour faire dérailler le train. Ces quatre points signent
le sabotage, ce que je ne peux toutefois pas affirmer.Il ne me paraît pas possible que les enquêteurs n’arrivent pas à la
même conclusion. Mais « motus et bouche cousue », ce ne serait pas
politiquement correct."