Alors que certains militent pour ouvrir des salles de shoot, Valeurs actuelles fait un reprotage sur l'association Saint Jean Espérance, liée à la Communauté St Jean, qui accueille des drogués :
"Depuis 1987, les frères de Saint-Jean ont accueilli dans cet ancien orphelinat près de 1 200 jeunes drogués en période de sevrage psychologique. […] Coupée de la ville et de ses attraits consuméristes, la dizaine de pensionnaires qui occupe les lieux – un bâtiment d’un étage tout en longueur, flanqué d’une ferme, d’une chapelle et d’un modeste prieuré – vit au rythme du travail et de la prière. «Il s’agit ici de reconstruire sa tête et son coeur tout autant que son corps», explique frère Ambroise. […]
«Ceux qui viennent frapper à notre porte ont touché le fond», dit frère Ambroise. Qu’ils soient de la campagne ou de la ville, d’un milieu huppé ou populaire, la plupart ont commencé la drogue très jeunes […]. Sevrages physiques à répétition, cures dans des centres à peine clos où certains passent du cannabis à la cocaïne, séjours en hôpital psychiatrique… Ils ont tout essayé, souvent plusieurs fois, avant d’échoir plus ou moins par hasard aux Besses ou à la Bretèche, l’autre maison des frères, située près d’Angers.
Dès son arrivée, le nouveau venu est confié à un pensionnaire plus ancien : son “ange gardien”, avec qui il fait chambre commune. L’un et l’autre vont s’épauler lors des moments de tentation qui sont inévitables, et souvent constructeurs. Ils vont aussi découvrir qu’ils ne sont pas seuls à souffrir. L’important est de rompre leur solitude. […] «C’est un peu comme au bac, plaisante frère Ambroise : on a 80 % de réussite dans la mesure où le jeune reste jusqu’au bout.» Jusqu’au bout, c’est-à-dire dix-huit à vingt-quatre mois en moyenne. […] Sans être dure, la vie à Saint-Jean Espérance est austère. Et très régulière : lever à 6 h 30, travail de 8 h 30 à 17 h 30, coupé par le repas pris à la même table. Extinction des feux à 22 heures. Peu de temps libre seul. Pas de télévision, mais un film par semaine. Et encore, ce sont les frères qui le choisissent. Pas de téléphone personnel. Pas de musique en dehors de celles autorisées. Pas d’alcool, bien sûr. Pas de filles. Les cheveux ni trop longs ni trop courts. Pas plus de dix cigarettes par jour […]"
Jacques
en temps qu’avocat, j’espère pouvoir y envoyer un ou deux de mes clients, car je trouve que l’on a là une véritable oeuvre pro vie. Aider des jeunes à se tirer de la drogue est une belle oeuvre! …. Et puis c’e’st sans doute une belle arme contre la récidive
Journé
Je sais par expérience que c’est une oeuvre exceptionnelle, un peu sur le même moule que celle de soeur Elvira, qui lui est antérieure.
Prière, travail, fraternité et confiance sont parmi les maitres mots qui expliquent les résultats hors norme!
JACQUES-FRANCOIS
Je sais que je ne vais pas faire plaisir à tout le monde, mais :’pas plus de dix cigarettes par jour’! Ce sont dix de trop, car la portail de la drogue commence très souvent par la cigarette. Donc, il me semble logique de tenter le sevrage de la cigarette si l’on veut vraiment sortir du cycle infernal de la drogue.
La prière communautaire est un très bon pas, afin de sortir de la nuit pour entrer dans la lumière.
Maranatha !
Merci !
JFL
pyt
D’accord avec Journé,il existe grâce à Soeur Elvira “Le Cénacle” et nous en avons 2 en France,à Lourdes et un dans le Nord de la France.
Unis dans la priére.
PYT
lama12
Je félicite également les parents des frères, qui acceptent de recevoir chez eux des anciens pensionnaires de leurs fils, pour faciliter, et accompagner, leur réinsertion dans la société.
SOPHOCLE26
Vive les Petits Frères de Saint Jean! De là haut, le Père Marie-Do
Les protège, C’est certain!