Fin septembre 2021, la population de la République de Saint-Marin avait décidé, par référendum, que l’avortement n’était plus un crime. En effet, son code pénal stipule, dans une règle datant de 1865, que toute personne qui se procure un avortement ou en est complice risque de six mois à trois ans de prison, avec une circonstance atténuante en cas de grossesse extraconjugale.
Hier soir, le Grand Conseil a approuvé la loi réglementant l’avortement par 32 voix pour, 7 contre et 10 abstentions. Parmi les aspects les plus controversés figurent la contraception d’urgence et l’éducation sexuelle dans les écoles, ainsi que le rôle des “structures associatives” qui peuvent “soutenir les mères”. Concrètement, il sera possible de profiter de la loi dès son entrée en vigueur, prévue le cinquième jour après sa publication légale.