Communiqué des Juristes pour l’enfance :
L’audience se tiendra au Conseil d’Etat vendredi 7 avril à 15h, en appel contre la décision du juge des référés du TA de Paris rendue mardi 27 mars.
Juristes pour l’enfance demande au Conseil d’Etat de faire cesser l’atteinte grave à l’intérêt supérieur de l’enfant qui résulte de l’exposition publique au Palais de Tokyo à Paris du tableau intitulé « Fuck abstraction » de Miriam Cahn, représentant une fellation imposée par un homme nu en érection à un enfant à genoux et ligoté.
L’association demande au Conseil d’Etat :
- d’ordonner le retrait de ce tableau de l’exposition publique
- ‘ordonner au minimum que cette exposition soit réservée aux adultes
- Par le passé, la littérature a servi de prétexte pour justifier la pédophilie et les plateaux-télé faisaient bon accueil à des pédophiles racontant leurs exploits, sous couvert de littérature. A l’époque, ceux qui dénonçaient cette supercherie étaient conspués alors que, aujourd’hui, leur courage est salué et que la loi pénale exclut toute idée d’un prétendu consentement d’un enfant à un acte sexuel avec un adulte.
Au palais de Tokyo, c’est cette fois la peinture qui sert de prétexte à banaliser la culture du viol d’enfant. L’excuse invoquée d’une intention réelle ou supposée de la dénoncer ne justifie en rien de diffuser des scènes pédo-pornographiques.
Allons-nous encore mettre 30 ans pour réagir? La société doit protéger les enfants immédiatement”.
Au minimum, Juristes pour l’enfance demande que l’exposition soit interdite aux mineurs:
- parce que la loi sanctionne pénalement le fait de diffuser un contenu pornographique accessible à la vue des mineurs (article 227-24 du code pénal).
- parce que la confrontation d’un enfant à un contenu pornographique, d’autant plus violent ici qu’il s’agit d’un viol d’un enfant, constitue un viol psychique, susceptible de produire un effet déséquilibrant sur les jeunes en pleine construction identitaire et sexuelle, avec deux effets principaux: soit un effet d’exacerbation de la dimension sexuelle (menant à l’addiction, comportements désordonnés sur le plan de la sexualité, etc…) ; soit un choc traumatique ensuite inhibiteur de la sexualité, par l’écœurement et l’aversion qui resteront gravés dans la mémoire profonde du jeune en plein essor de lui-même, peu assuré encore dans l’expression de son identité sexuelle et en recherche de « modèles » identificateurs.
Thibaud
Recours débile, voué à l’échec car déposé devant le mauvais juge, « l’intérêt supérieur de l’enfant » n’est pas une liberté fondamentale au sens du référé-liberté. Puisque ce qui est allégué est un délit pénal, il fallait porter plainte et chercher un procès pénal.
Biem
C’est un délit pénal, mais le musée relève du droit administratif. C’est pour ça que ça passe en tribunal administratif, et que l’appel se fait en conseil d’état. Ce n’est que si le délit est détachable de la fonction que le responsable peut se retrouver avec un procès pénal.
Biem
Prions.
Seigneur, tous qui a dit à tes disciples:
Il est impossible qu’il n’arrive pas des scandales; mais malheur à celui par qui ils arrivent! Il vaudrait mieux pour lui qu’on mît à son cou une pierre de moulin et qu’on le jetât dans la mer, que s’il scandalisait un de ces petits.
En ce jour de ta passion qui nous sauve, nous te supplions de poursuivre en nous ton œuvre de rédemption,
Toi qui règnes avec le Père et le Saint-Esprit, maintenant et pour les siècles des siècles
lavergne21
C’est un minimum que cette exposition soit interdite aux mineurs . que des adultes soient pervertis, c’est leur problème.