Rémy Rayé, conseiller départemental vauclusien du Front National, est poursuivi pour avoir osé dénoncer la promotion de l'expérimentation socialiste des "salles de shoot" faite par un sénateur Républicain, le sénateur du Vaucluse Alain Milon, grâce à qui notre jeunesse peut désormais s'injecter des substances mortelles dans des espaces dédiés, en toute légalité.
Suite au décès le 13 juillet d'un homme à quelques pas de l'hôpital Lariboisière qui abrite la salle de shoot, il écrit au sénateur LR Alain Milon :
"Un homme est mort cet été, manifestement d’une overdose, après une agonie de plus de 10 heures sans le moindre secours devant l’hôpital Lariboisière et la « salle de shoot » dont vous avez permis l’existence, de concert avec le précédent gouvernement socialiste.
Si l’objectif de cette expérimentation était de rapprocher les toxicomanes des secours et des médecins (ce que vous avez expliqué aux juges lors de l’audience en appel dans le procès qui nous oppose, porté désormais en cassation), force est de constater que les effets obtenus vont dans la direction strictement opposée.
Il semble en premier lieu que la « salle de consommation à moindre risque » intéresse assez peu les toxicomanes au vu de sa faible fréquentation. Ce qui les intéresse davantage, c’est le fait que des quantités de dealers se pressent aux abords de cette structure puisque elle représente une aire géographique dans le périmètre de laquelle la vente et la consommation de drogue sont officieusement tolérées. Ainsi, au lieu d'être une salle de consommation à moindre risque, elle serait plutôt une salle d'attraction de tous les risques: drogue, insécurité, violence, mort…
Cette expérimentation est malheureusement devenue une expérimentation mortelle, ce que je redoutais en l’exprimant jadis de façon métaphorique. Certes, la Cour d’Appel de Nîmes vient de me condamner derechef mais sur le plan de la conscience, je préfère mille fois être à ma place qu’à la vôtre.
Cette expérimentation doit être à mon sens immédiatement stoppée avant de faire d’autres victimes.
Aussi, en tant que médecin, en tant que président de la commission des affaires sociales du Sénat, en tant que parlementaire d’opposition en relation avec des groupes à l’Assemblée Nationale et au Sénat, en tant qu’ancien porte-parole vauclusien du très catholique candidat Fillon durant la campagne des présidentielles et en tant que parrain de ce projet, il serait tout à votre honneur de reconnaître que vous vous êtes trompé, ce qui ne rendra malheureusement pas la vie à ce pauvre homme et ne consolera en rien sa famille.
Les Français, majoritairement de droite, vous seraient sans doute également reconnaissants de vous poser maintenant en défenseur de la vie qui est bel est bien l’une des valeurs les plus importantes de la droite que vous êtes censé représenter quand la propagation de la culture de mort demeure l’apanage de la gauche idéologique.
Pour toutes ces raisons, Monsieur le Sénateur, je vous prierais instamment d’user du pouvoir et de la position qui sont les vôtres pour mettre un coup d’arrêt à cette mortelle entreprise."