Deux ans après l’ouverture de la salle de shoot, dans le 10ème arrondissement de Paris, les commerçants du quartier dénoncent «un préjudice économique». À cause de l’insécurité, certains ont mis la clé sous la porte tandis que d’autres songent à partir. Trafics de drogue, bagarres, toxicomanes qui se droguent en pleine rue, vols ou encore menaces font partie de leur quotidien.
Dans une lettre envoyée fin mai au ministère de la Santé et restée sans réponse, une trentaine de commerçants du quartier dénonçaient des «nuisances quotidiennes» et «un préjudice économique et commercial».
«On nous a mis cette salle de shoot sans concertation et on se retrouve avec des toxicomanes ingérables. C’est de pire en pire».
Passionné par la gastronomie, Pierre a investi toutes ses économies dans son restaurant. Et son affaire marchait bien jusqu’à l’ouverture de la salle de shoot.
«Entre 2011 et 2016, mon chiffre d’affaires a augmenté de 300%. Entre 2016 et 2018, il a diminué de 40%». «Nous étions cinq employés et nous ne sommes plus que trois. Je ne me verse plus de salaire depuis deux ans».
«Beaucoup de clients nous disent qu’ils ne reviendront plus dans notre restaurant à cause de l’insécurité». «Des mecs défoncés entrent parfois dans le restaurant pour demander des clopes». «On ne peut plus travailler le soir, c’est impossible de mettre des gens en terrasse».
Son restaurant est aujourd’hui au bord de la faillite.
Anne Hidalgo n’habiterait pas dans ce coin de Paris…
philippe paternot
alors pourquoi ne vont ils pas jusqu’au bout en vendant officiellement cannabis et autres substances dans les débits de tabac? au moins les bénéfices n’iraient pas dans les poches des caids!
on sait qu’aux philipines les dileurs sont abattus s’ils ne sont pas emprisonnés, l’usage des drogues est en nette baisse! il faut soit interdire soit autoriser, c’est simple!