Cath.ch, média suisse, dresse le bilan des sanctions internationales contre la Syrie, sanctions auxquelles la Suisse s’est ralliée en 2011.
La population syrienne, qui vit sous embargo depuis 2011, est exsangue: plus de 90% des Syriens vivent dans la pauvreté, notent les instances humanitaires de l’ONU. Quel sens cela a-t-il de punir toute une population quand ce sont les cercles du pouvoir à Damas que l’on veut atteindre? La toute petite couche sociale privilégiée qui subsiste ne souffre ni de la pénurie alimentaire, ni de l’absence de médicaments, du manque d’essence ou des coupures d’électricité permanentes, interroge Mgr Georges Salim Khawam, archevêque grec-catholique melkite de Lattaquié, de Tartous et de la Vallée des Chrétiens
L’archevêque dénonce des mesures indiscriminées qui frappent uniquement la population civile, complètement exsangue. D’autant plus que le tremblement de terre du 6 février a semé la désolation dans les régions d’Alep et de Lattaquié, provoquant la mort de plus de 6000 personnes et causant d’immenses dégâts. Pendant ce temps, déplore-t-il, Israël effectue presque tous les jours des bombardements sur les alentours de Damas, d’Alep, de Lattaquié…
Après 12 ans de guerre, 7 millions de Syriens se sont exilés, quasiment un tiers de la population, et autant ont été déplacés.
«Ceux qui sont déjà partis, ces sont les jeunes, les gens formés, les universitaires, les professeurs, les médecins, les infirmières, les commerçants. Ne sont restés que ceux qui n’avaient pas les moyens de partir, les plus âgés qui, souvent, ont tout vendu – terrains, maisons, voitures, bijoux – pour que leurs enfants puissent partir à l’étranger…»
Chouan85
Merci la démoncratie!!!
D'Haussy
Bombarder les démocraties libérales, la seule solution