Les signataires d'un "appel national pour l'Ecole publique" et laïque ont publié une lettre ouverte au président de la République lui demandant de s'engager du côté de l'Ecole publique. L'école publique, celle d'où un nombre croissant d'élèves sort en situation d'échec. Celle aussi où le matraquage pro-mort ne laisse plus de place à la liberté d'expression ni au débat. Six organisations, dont l'Unsa-Education, les parents d'élèves de la FCPE ou encore les lycéens de l'UNL, avaient lancé fin janvier sous forme de pétition, un appel destiné à contrer les "choix politiques" actuels qui "favorisent le privé". Sic. Sympathique pour les parents qui paient le public avec leurs impôts et le privé en se serrant la ceinture.
"Nous vous demandons solennellement d'oeuvrer pour que l'Ecole de la République retrouve son rang. Forts du soutien des 300.000 engagés que nous avons rassemblés, nous vous invitons à vous engager, vous aussi du côté de l'Ecole publique".
Sauver l'école publique ? Plutôt redonner aux parents leur liberté.
jolu jacqueline mme
j’ai regardé les infos sur arte ce soir ;à un moment du reportage sur sarko en allemagne -il visitait une église- tout à coup on nous a montré une crêche et à la place de l’Enfant Jésus il y avait …un euro “…ils ne savent pas ce qu’ils font” “priez pour les pauvres pècheurs”je pense qu’il s’agit d’un montage télévisuel mais j’avais besoin de le dire à quelqu’un
C.B.
“Nous considérons que les largesses budgétaires et les encouragements permanents dont bénéficie l’enseignement privé doivent cesser”, ajoute-t-elle.
Quel enseignement privé? S’agit-il de monter au créneau contre les niches fiscales faisant le bonheur des officines (cotées en Bourse) de soutien scolaire qui n’ont pour fonction que de masquer les carences de l’enseignement public, au profit de ceux qui ont les moyens d’offrir à leur enfants de telles rustines? Je signe tout de suite, même si je préfèrerais d’abord le “chèque scolaire”, utilisable par les parents pour toute offre d’instruction (en présentiel ou par correspondance) mais exclusivement pour une prestation d’instruction.
jc
2 enfants en étude sup dans le privé à l’âge où ils perdent les “allocs” et 5 dans l’enseignement privé sous contrat : c’est à peu près 18000 € par an sans bourse même pour les classes moyennes mêmes non imposables.
Ils devraient me remercier de faire faire cette économie à l’école publique, car c’est plutôt moi qui la défend financierement ! Ces gens là sont des fous qui marchentbsur la tête.
tol
On en est rendu à un point de décomposition tel qu’on se demande s’il ne faudrait pas étouffer le privé pour sauver le public. L’alternative nuit au mammouth.